Centre
Opération séduction pour l’échalote
Plusieurs producteurs de la région Centre et Bejo France ont mis en avant l’échalote à Rungis en insistant sur la nécessité de développer le marché, dans son ensemble.
Plusieurs producteurs de la région Centre et Bejo France ont mis en avant l’échalote à Rungis en insistant sur la nécessité de développer le marché, dans son ensemble.
C’est l’Académie Mandar sur Rungis que le club de l’échalote de semis a choisi pour affirmer sa présence : plusieurs producteurs (Ferme de la Motte, Ferme des Arches…) et le semencier Bejo France sont venus présenter les avantages du produit avec la volonté affirmée de le présenter comme une « vraie échalote ». « Seules des raisons historiques et techniques expliquent la différence avec l’échalote à bulbe », explique Yannick Chevray, responsable marketing et support ventes de Bejo France. La multiplication végétative (plantation en automne des bulbes) représente entre 90 et 95 % de la production en France, et le semis (en mars), entre 5 et 10 % . Pendant la matinée, plusieurs présentations techniques se sont enchaînées afin de préciser les origines, conduite de cultures et productivité (selon Bejo France, +15 % par rapport au bulbe).
Le coût de main-d’oeuvre de récolte est moindre
L’échalote de semis présente une qualité de conservation longue en rayon et chez les consommateurs. De plus, la filière connaît des variations de cours très fortes. « La continuité d’approvisionnement offerte par le produit permet d’atténuer les éventuelles spéculations », précise Yannick Chevray, pour qui l’important est de développer la consommation globale de l’échalote. Il reste néanmoins que la mise de départ est importante pour le producteur. « Il est vrai que l’achat des semis est un investissement fort mais nous travaillons sur un calendrier bisannuel et les coûts de main-d’oeuvre pour la récolte sont moins importants qu’en culture traditionnelle, ce qui permet de s’y retrouver », explique Dominique Viel, directeur commercial et marketing de la Ferme des Arches (Eure-et-Loir) qui produit les deux types d’échalotes.