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Objectif du Cerafel : diffuser l’idée de qualité en Bretagne

Le chiffre d’affaires de la filière légumes frais en Bretagne est resté stable en 2003, autour de 350 millions d’euros pour un tonnage en légumes frais proche de 700 000 t.

A l’exception de la tomate (+ 21 millions d’euros), du chou-fleur d’hiver (+ 7 millions d’euros) et de la fraise (+ 5 millions d’euros), l’ensemble des légumes cultivés en Bretagne a subi la sécheresse et vu leurs volumes stagner, voire régresser. Il s’agit principalement “du coco de Paimpol, des petits artichauts, choux-fleurs d’été et d’automne, et des brocolis”, a décrit Yvon Auffret, directeur du Cerafel.

Près de 3 500 producteurs de légumes travaillent en Bretagne sur 44 000 ha dont la moitié pour le chou-fleur. 2003 fut une bonne campagne pour le premier légume breton, le chou-fleur d’hiver.

Pour la troisième campagne consécutive, son chiffre d’affaires a progressé. La tête a été payée 55 centimes d’euros pour un coût de revient de 30 à 40 centimes. Au début 2004, le marché s’est effondré et les producteurs ont manifesté pour obtenir des aides. Si 2003 marquait la première année sans plans conjoncturels, ces aides de gestion des marchés que la France accordait aux régions productrices mais que Bruxelles a interdite, c’est en 2004 que leur absence se fait sentir.

Plus que les autres années, l’organisation économique bretonne a insisté sur le risque de plus en plus grand de voir non pas que l’Est, mais toute l’Europe se mettre à produire du légume demain. “Nous sommes condamnés à évoluer vers la qualité et les cahiers des charges qui permettent de mieux répondre aux demandes des grandes enseignes”, a commenté Yvon Auffret. Le Cerafel place toutes les démarches qualité dont il fait la promotion auprès des organisations de producteurs sous la marque QualiPrince. “La démarche s’appuie sur Agri Confiance Qualité Environnement et concerne 290 producteurs référencés ou en passe de l’être”, a précisé Jean-François Proust, responsable environnement-qualité au Cerafel.

Ils représentent 10 % des producteurs et 15 % de la production en moyenne. Mais le plus important, au-delà de leur nombre, c’est bien d’imposer le référentiel comme socle de négociation avec les grandes enseignes.

Le Cerafel travaille actuellement à “l’emboîtage de QualiPrince dans Eurepgap (NDLR : le référentiel des grandes enseignes européennes)”, a poursuivi Proust.

Mais ce n’est guère facile dans une Europe où les exigences quant aux seuils maximum autorisés de produits phytosanitaires, varient entre pays membres.

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