[Mise à jour] Espagne : la menace d'une grève des transports de marchandises s'éloigne
La menace d'un grève venant des principaux syndicats de transport de marchandises espagnols s'éloigne. Elle devait commencer le 27 juin, mais la Plate-forme nationale de défense des transports a annoncé renoncer à la déclencher.
La menace d'un grève venant des principaux syndicats de transport de marchandises espagnols s'éloigne. Elle devait commencer le 27 juin, mais la Plate-forme nationale de défense des transports a annoncé renoncer à la déclencher.
La Plate-forme nationale de défense des transports, qui regroupe les principaux syndicats professionnels de la branche, s’est engagée, le 26 juin, à ne pas déclencher de nouvelle grève des transports, après le vote dans les assemblées provinciales. Elle s’est par ailleurs engagée à entrer dans la négociation de la loi « transport de marchandises par route », proposée par le gouvernement espagnol.
Les exportateurs de fruits et légumes regroupés au sein de la FEPEX , ont accueilli cette décision de façon positive et certainement avec un certain soulagement.
250 000 t de fruits et légumes seraient concernées
La Fédération espagnole des fruits et légumes (FEPEX) s'était toute suite inquiétée des conséquences probables d’un tel mouvement social. « Au total, 250 000 tonnes de fruits et légumes à destination des marchés extérieurs et 200 000 tonnes à destination du marché national seront concernées, chaque semaine du mois de juillet, si l'annonce d'une nouvelle grève des transports de marchandises se concrétise, puisque que le camion est le principal moyen de transport dans ce secteur », expliquait la FEPEX dans un communiqué.
Les produits les plus touchés auraient été les fruits d'été et notamment les pêches, les nectarines, les abricots, les prunes et les cerises en raison de leur nature extrêmement périssable Le melon et la pastèque auraient été également impactés : bien que moins fragiles, ils atteignent le pic de leur période de production et d’exportation. Certains légumes auraient été aussi concernés (tomate, poivron et laitue).
Pour la FEPEX, une semaine de grève représenterait une perte de 250 M€ pour l’exportation espagnole et 280 M€ sur le marché national. La fédération appelle à ce que le libre transit des produits périssables soit respecté