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Moins de pesticides, le cheval de bataille d’Anecoop

La coopérative pense qu’il y a aussi des choses à faire en orange à jus, pour répondre à la demande croissante de jus de fruits frais.

Après avoir bien installé ses variétés précoces et tardives en petits agrumes, Anecoop a fait de la limitation des pesticides son nouveau cheval de bataille. « Il s’agit d’une réelle attente des consommateurs, avec une inquiétude générale sur ce sujet », souligne Jean-Luc Angles, directeur commercial d’Anecoop France. Aujourd’hui, 10 % des agrumes chez Anecoop sont bio et la dynamique de conversion des vergers se poursuit. Il y a aussi le développement de cahiers des charges plus stricts que la réglementation européenne mais qui ne sont pas bio. « Pour l’origine Espagne, les agrumes sont la grande famille sur laquelle producteurs et distributeurs travaillent le zéro ou la diminution des pesticides, car ce sont des produits de consommation de masse, confirme Jean-Luc Angles. Bee Friendly, zéro résidu, 50 % de LMR… Chaque distributeur a son projet et nous, à Anecoop, essayons d’accompagner au mieux ces projets. »

Autre projet : l’orange à jus ? « On sent qu’il y a des choses à faire. Il y a une attente de naturalité du consommateur avec une progression de la consommation de jus de fruits frais, avec des machines à jus chez les distributeurs. La demande européenne en Valencia n’est pas satisfaite. »

Des prévisions hétérogènes

Anecoop prévoit -20 à -25 % en Naveline avec un calibre supérieur, une stabilité en Navel et une forte progression en Valencia late (faible récolte en 20162017). Côté citron et pomelo, la coopérative annonce +5 à 10 % en Primo, -20 à -25 % en Verna et -20 % en pomelo. En petits agrumes, Clemensoon (dont la campagne est déjà finie) et Clemenruby sont à +20-25 %. La Clemennules baisserait de -10 à -15 % (-30 % sur Valencia et -5 % sur Castellon) avec des calibres supérieurs. Mais les écarts de tri pourraient être moins importants que l’année dernière, donc les volumes exportés plus élevés. Les volumes de Nadorcott sont annoncés en hausse (achat important de licences il y a quelques années et intégration complète des producteurs qui les ont récupérées). « Pour cette nouvelle saison, nous sommes assez confiants, précise Jean-Luc Angles. Et le fait de commencer la campagne avec la Naveline, qui est en déficit cette année, nous permettra d’éviter une chute importante des cours sur le mois de décembre, les productions concurrentes aux nôtres étant aussi déficitaires. »

 

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