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Raisin de table
Miss Rosaly, M’sieur Rose et M’sieur Noir, les raisins de la relève

Les “nouvelles” variétés proposées par l’association Grain d’Avenir dynamisent la filière française du raisin de table.

Le raisin de table français se diversifie sous l’impulsion de “Grain d’Avenir”, une association créée en 2008 (cf. fld hebdo du 14 septembre 2010) qui regroupe des producteurs, pépiniéristes et metteurs en marché. Au programme trois nouveaux raisins : Miss Rosaly (grains roses sans pépin), M’sieur Rose (type Italia à grains roses à pépins) et M’sieur Noir (grains noirs à pépins). « Cette diversification va se dynamiser cette année parce que nous avons enfin des volumes », explique Gilles Adgié, technicien du Syndicat de défense du Chasselas de Moissac et du GVA* de Moissac. La saison de Miss Rosaly a débuté le 24 septembre. Ce raisin haut de gamme destiné aux épiceries fines, qui est produit uniquement en Midi-Pyrénées, est annoncé cette année avec une récolte de 20 à 25 t. Le prix payé au producteur a été fixé à 3 € pour la campagne. « C’est un raisin qui répond aux attentes des consommateurs », explique Jean-Marc Boyer, directeur général et commercial de la SAS Boyer à Moissac (Tarn-et-Garonne) qui est le metteur en marché exclusif de Miss Rosaly. « J’ai été séduit dès le départ par son aspect et son goût musqué. Miss Rosaly est un bon relais au fléchissement du Chasselas, mais son positionnement sur le marché relève de la niche. Il faut le développer rapidement car il y a de la concurrence sur l’apyrène. On a un beau challenge à relever pour positionner Miss Rosaly sur le marché français. » L’autre raisin qui postulera dans le segment du haut de gamme, c’est M’sieur Rose qui sera récolté cette année vers le 15-20 octobre (15 à 20 t annoncées). Cultivé à la fois dans le Sud-Est et le Sud-Ouest, il sera commercialisé par les Ets Mora à Lille avec un prix payé aux producteurs fixé à 2,50 euros. Enfin, dans le cœur de gamme à destination des GMS, M’sieur Noir – qui arrive après Alphonse Lavallée et Ribol – sera récolté vers le 30 octobre. Les volumes annoncés pour la campagne sont de 50 t. Payé 2 euros l’année dernière, son prix n’a pas encore été fixé pour cette campagne. « C’est un raisin intéressant, il a de gros grains avec des taux de sucre élevés, une très bonne tenue et de très bons rendements comparables à ceux de l’Alphonse Lavallée », commente Jean-Pierre Cancel, président de Cancel Fruits à Montesquieu (Tarn-et-Garonne), metteur en marché exclusif de M’sieur Noir.
Cette diversification n’est qu’un début, « et elle va redonner de la dynamique aux producteurs de raisins », en essayant de maintenir une production qui est à la peine depuis quelques années.

* Groupement de vulgarisation agricole.

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