Maroc
Maïsadour Maroc : dix ans et plein de projets
Structurer l’offre en agrumes, diversifier celle en petits fruits rouges, accompagner la production pour la RSE : la filiale marocaine ne manque pas de dynamisme.
Structurer l’offre en agrumes, diversifier celle en petits fruits rouges, accompagner la production pour la RSE : la filiale marocaine ne manque pas de dynamisme.
Maïsadour Maroc, filiale de la coopérative française, a fêté les dix ans de son outil industriel fin janvier près d’Agadir. Le temps d’un point d’étape pour son directeur, Frédéric Faillières : « Nous avons voulu être l’interface entre les marchés européens et les producteurs marocains. Ce fut un travail de fond avec de belles réussites. Et nous allons poursuivre notre action d’accompagnement de la production sur les nouveaux challenges de la distribution en matière sociétale et environnementale ».
Outre ses activités dans le machinisme agricole, la distribution d’alimentation animale, les semences…, Maïsadour Maroc réalise des cultures contractuelles en fruits et légumes. C’est ainsi le cas en salades pour Bonduelle Frais et Florette, en melon pour Val de Sérigny, en haricots verts pour Quality Bean Morocco (groupe Agrial) ou en framboises pour Driscoll’s of Europe. Le maïs doux, avec ses 700 ha de production, poursuit sa progression en surface d’environ 10 % par an. Les petits fruits rouges (45 ha) surfent sur l’intérêt de la distribution : « Nous allons rééquilibrer notre mix, encore trop focalisé sur la framboise par rapport à la fraise et la myrtille. Ainsi, la mûre va venir s’ajouter à notre offre », précise Frédéric Faillières. Du côté de la salade (45 ha), la variété iceberg est en progression. Même s’il est n’est pas compétitive avec le produit espagnol, elle pourrait se positionner comme recours en cas de pénurie grave comme en ce début d’année.
Depuis trois ans, Maïsadour Maroc est largement impliqué dans le développement international dans lequel les fruits et légumes à l’export prennent une place importante et historique. Et la dynamique devrait se poursuivre en 2017 : « Nous avons le projet de créer un bureau de commercialisation avec des producteurs marocains qui pourrait être en place pour la fin de l’année, explique Frédéric Faillières. Il sera orienté surtout sur les agrumes produits au Maroc. Nous considérons que leur qualité mérite certainement d’aller un peu plus vers le haut de gamme. Pour cela, il faut massifier l’offre et tenir la promesse produit. »