Les fruits et légumes, toujours au top du gaspillage alimentaire
Les Français jettent en moyenne 29 kilos de nourriture par an. Mais, comment font-ils pour réduire cette quantité ? La start-up Squikit, qui a développé la première solution de gestion automatisée des provisions du foyer, a mené une étude (1104 personnes de 18 ans interrogées via les réseaux sociaux -Facebook, Twitter, LinkedIn – entre le 1er et le 28 juillet) sur le sujet.
La mémoire défaillante du consommateur
Selon les résultats du sondage, 56,5% des Français confessent être « complètement attentifs » au gaspillage. Cependant, 3/4 des personnes interrogées indiquent jeter des aliments à la poubelle une fois par semaine ou moins. 22,9% disent en jeter entre 1 et 3 fois par semaine. 1,9% en jettent plus de 3 fois par semaine. « Nos retours terrains ont montré que les français se retrouvaient dans cette situation car ils oubliaient très facilement ce qu'ils avaient acheté et l'endroit où ils les rangeaient. Ce qui fait que lorsqu'ils retombent dessus par hasard, il est souvent trop tard » estime Grégory Meunier, co-fondateur de Squikit.
Concernant les aliments les plus souvent jetés, les fruits et légumes arrivent en première position (72,1%). Vient en seconde place les restes (45,2%), puis le pain en troisième position (29,9%). On retrouve ensuite la viande / le poisson (13,7%), les produits laitiers (14,8%) et enfin les œufs (5,8%).
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Des stratégies différentes pour réduire le gaspillage
Pour réduire le gaspillage alimentaire, plus de la moitié des Français (56,4%) disent acheter en quantité moins importante. 54% précisent congeler leurs restes, tandis que 52,9% ont trouvé comme solution de planifier leurs repas à l’avance. 41,1% confient cuisinier leurs restes et 39,2% font quant à eux très attention à la date de péremption pour limiter le gaspillage.
Pour s’aider dans cette tâche, 32,6% des personnes interrogées indiquent s’appuyer « un peu » sur les nouvelles technologies (objets connectés, application, etc.). 23,1% s’appuient « complètement » dessus, tandis que 44,3% des Français n’en utilisent pas. « Beaucoup de français, utilisant ou non les nouvelles technologies, nous ont révélé que le problème majeur était que ces dernières géraient encore très mal la partie gestion de stock ou de manière assez incomplète » souligne Grégory Meunier. C’est d’ailleurs à partir de constat que la start-up a été créée.