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Les accords interprofessionnels en cerises ont été reconduits

Les volumes de cerises confites exportées ont augmenté de 23 % sur trois ans. L’Anifelt vise à un meilleur éclairage sur davantage de domaines.

Philippe Chevalier, représentant de la Chambre nationale des fabricants de confiserie a été élu, au titre de la présidence tournante, président de l’Anibi.

L’assemblée générale de l’interprofession du bigarreau d’industrie a été l’occasion pour le président sortant, Jean-Pierre Cuxac, d’analyser la campagne antérieure marquée par un important déficit de récolte (6 100 t seulement). Dans les aspects positifs et malgré les difficultés conjoncturelles, les accords interprofessionnels annuels et triennaux ont été reconduits, voire renforcés puisque la quasi-totalité des volumes est engagée dans le cadre des accords pluriannuels.

Autre motif de satisfaction, la progression des volumes de cerises confites exportées : elles sont en augmentation de 23 % sur trois ans, et globalement, la confiserie et la saumure absorbent 90 % des volumes traités. En revanche, la troisième tranche d’activité, la conserverie est déclin. “C’est le secteur qui a subi avec le plus d’intensité les effets de la concurrence des produits importés à bas prix d’Espagne et des pays de l’Est”, devait souligner Jean-Pierre Cuxac. L’Est, dont la concurrence devrait se renforcer avec l’entrée dans l’UE de la Pologne et de la Hongrie et dont les marchés, effondrés, font l’objet d’une étude la part de la commission européenne.

L’Anifelt s’est doté d’une nouvelle représentation

Toujours sur le plan européen, Anifelt s’est doté d’une nouvelle représentation via une convention avec structure externe “Arturus Group”. A travers cet organisme, Anifelt, qui poursuit son lobbying, vise à “un meilleur éclairage sur davantage de domaines en particulier la manière dont sont gérées les autres OCM” et “un éventail élargi de contacts”. Concernant la création de la section transformation de Felcoop, Jean-Pierre Cuxac voit dans “ce regroupement dans une structure unique de représentation et de qui plus est sous le chapeau coopératif, l’occasion de donner plus de poids au secteur des fruits et légumes.”

En revanche, si la filière française a regagné en compétitivité, c’est “au détriment des producteurs”. Il est indispensable et urgent qu’un soutien européen soit mis en place afin de préserver dans nos régions le potentiel de production et de transformation qui en dépendent. “Cette demande, devait préciser Jean-Pierre Cuxac, entrera dans le cadre modifié de la Politique Agricole Commune.”

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