Produits d’import
Le prix moyen des légumes reste élevé
Quelques légumes reprennent place dans les catalogues de la GMS. En fruits, les prix se durcissent en kiwi, poires, petits agrumes et pommes bicolores.
Quelques légumes reprennent place dans les catalogues de la GMS. En fruits, les prix se durcissent en kiwi, poires, petits agrumes et pommes bicolores.
Le radoucissement dans le sud de l’Europe et au Maroc tranche avec le maintien d’une météo hivernale dans le nord et l’est de l’Europe. Après avoir été impactées par le froid, les ventes sur les marchés de gros tardent à se ressaisir. Les vendeurs sur les marchés de plein air reprennent les achats. Ce début de semaine, Lidl France communique sur le chou-fleur de France (0,99 € la pièce) et le brocoli d’Espagne. Les enseignes allemandes communiquent aussi sur le concombre, entre 0,79 € et 1,19 € la pièce.
L’offre de tomate se renforce mais la préférence des enseignes va toujours aux segments cocktail. La barquette d’allongée est à 0,65 € les 250 g chez Aldi France. La cerise branchée d’Italie est aussi en catalogue chez Edeka Allemagne à 5 €/kg. La Turquie renforce encore ses exportations de tomate ronde, assez pâle, de grappe et aussi de beef. La progression des importations de légumes de Turquie commence à être chiffrée : +29 % sur les neuf premiers mois de l’année pour l’ensemble de l’UE, et +41 % pour la tomate.
La myrtille toujours en promo
La framboise est chère car la production est dans un creux jusqu’à mi-mars. Les importations du Pérou sont moins bien valorisées que celles d’Espagne et du Portugal : 12 €/kg au stade de gros contre 18.
Les grandes enseignes allemandes ont en permanence la myrtille du Chili en promotion entre 8,30 et 10,30 €/kg. La concurrence du Pérou, où la campagne se termine dans quelques semaines, s’exerce surtout sur les marchés nord-américains et chinois. Au Chili, les surfaces se stabilisent autour de 16 000 ha. Malgré une météo difficile, le Pérou prévoit d’exporter 30 000 t de myrtille cette campagne. C’est plus du double que la précédente (13 700 t). Les surfaces sont estimées à 3 000 ha, elles devraient atteindre 5 000 ha en 2018. En Andalousie, les surfaces de myrtilles dépassent maintenant celles de framboises : 2 538 ha (+30 % en un an) de myrtilles contre 2 538 ha en framboises. Cette progression compense la baisse des surfaces en fraises qui est de -460 ha à 5 400 ha pour la campagne actuelle.
Rattrapages
Le kiwi retrouve un peu de tonus avec un gain de prix plus net en gros calibres, surtout de Grèce. La hausse n’est pas proportionnelle au déficit en Europe (-130 000 t soit un mois et demi de vente). La situation est similaire en poires avec une consolidation plus franche en Conférence et un rattrapage des petits calibres en Abate Fetel. Pour cette dernière, les promotions stade détail de cette semaine sont de 2,50 €.
La mise en place de la Williams d’Afrique du Sud est assez discrète. Le manque de calibre réduit les prévisions d’export d’un tiers. En Argentine, la baisse des prévisions de récolte est confirmée, soit 250 000 t de moins que l’an passé. On tombe à 400 000 t, l’essentiel est assuré par trois exportateurs, l’ancien leader Expofrut serait relégué en 4e position ou 3e ex æquo. C’est seulement en première quinzaine de mars que les ventes débutent en Europe. Les fortes températures de janvier réduisent les prévisions de pommes qui s’annonçaient presque normales.