Le chiffre du mois

C’est le pourcentage d’agriculteurs qui déclarent avoir un moral plutôt bas, auquel il faut ajouter 19 % dont le moral est au plus bas, au moment des Etats généraux de l’alimentation. La déprime dans le secteur agricole est encore présente, si on en croit un sondage Ipsos-Agriavis, publié en janvier. Seulement 19 % estiment avoir un moral plutôt haut. S’ils n’ont pas la « grosse patate », les agriculteurs estiment que les circuits courts peuvent être leur planche de salut. A 63 %, ils se disent favorables au développement de filières courtes ou locales. Comme en écho à ce résultat, pour soutenir le développement de l’agriculture française, les personnes interrogées considèrent à 80 % qu’il faut taxer les importations de produits agricoles qui ne respectent pas les mêmes normes qualité et environnementales françaises.