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Le biocontrôle et la séparation vente/conseil des produits phytos

Les entreprises qui ont choisi de continuer la vente des produits phytosanitaires plutôt que le conseil peuvent toujours promouvoir et accompagner l'utilisation des produits de biocontrôle concernés par des actions CEPP (Certificats d’économie de produits phytosanitaires).

A gauche, Olivier Ruck (DGAL/ministère de l'Agriculture), a présenté les spécificités des produits de biocontrôle dans la séparation de la vente et du conseil des produits phytosanitaires.
© capture d'écran Rencontres IBMA

Lors des Rencontres annuelles du biocontrôle organisées par IBMA France fin janvier 2021, la place du biocontrôle dans la séparation du conseil et de la vente des produits phytopharmaceutiques a notamment été au sujet des discussions. L’ordonnance relative à l’indépendance des activités de conseil à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, entrée en vigueur le 1er janvier 2021 concerne tous les produits phytopharmaceutiques, y compris les produits de biocontrôle. Mais il est toujours possible, pour les entreprises qui ont choisi de continuer la vente plutôt que le conseil, de promouvoir et d’accompagner les actions CEPP (Certificats d’économie de produits phytosanitaires), et donc les produits de biocontrôle concernés par ces actions. C’est le cas par exemple du virus de la granulose contre les chenilles foreuses des fruits en arboriculture, des baculovirus contre les lépidoptères ou des micro-organismes contre les aleurodes en maraîchage sous abris. De plus, « l’ordonnance donne une exonération du conseil stratégique pour les exploitations qui utilisent exclusivement des produits de biocontrôle, ou composés uniquement de substances de base ou de substances à faible risque », a précisé Olivier Ruck, chargé du dossier séparation conseil/vente à la Direction générale de l’Alimentation (ministère de l’Agriculture).

A lire aussi : Biocontrôle : la stratégie du gouvernement pour 2025

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