L’artichaut breton part en campagne
L’artichaut breton est en retard cette année à cause des pluies printanières et de fortes gelées. Les volumes sont 5 à 6 fois inférieurs à date mais il est difficile de faire des prévisions. « Une partie de la production n’a pas supporté le gel », précise Pierre Gélébart, chef produits chez Prince de Bretagne. Toutefois, avec les quatre variétés de la marque (Castel, Camus, Petit violet et Cardinal) des volumes de plus de 150 t/jour sont disponibles.
Après sa campagne de communication “Déshabillez-moi” lancée en 2016, Prince de Bretagne communique cette année sur les différentes façons de consommer l’artichaut. Souhaitant toucher les moins de 45 ans, sous-consommateurs, c’est sur les réseaux sociaux qu’elle le fera principalement. Le but : montrer qu’on peut consommer l’artichaut autrement qu’en vinaigrette : en carpaccio, à la plancha (Prince de Bretagne a initié un partenariat avec Krampouz, le fabricant breton de planchas) mais aussi frits ou au micro-ondes !
Dès ce mois-ci, des petites vidéos circuleront sur le web. « Cela fait aussi écho à la campagne d’Interfel pour cuisiner les fruits et légumes frais », souligne Pierre Gélébart.