L’Amitom célèbre ses 25 ans
L’Amitom (Association méditerranéenne internationale de la tomate transformée) a fêté ses 25 ans d’existence lundi 18 octobre à Paris. Cette association est née d’une initiative française menée conjointement par la FNCC et la Sonito, officialisée par la signature de ses statuts en 1979 à Rome. Elle est composée de onze membres issus majoritairement du bassin méditerranéen : Algérie, Espagne, France, Grèce, Israël, Italie, Jordanie, Maroc, Portugal, Tunisie et Turquie. De fait, l’Amitom est devenue au fil du temps la plus importante association de transformateurs du monde. Son objet principal est d’échanger des informations sur les résultats des campagnes et des stocks, d’exprimer les préoccupations et de rechercher des solutions individuelles ou globales.
La réunion de la semaine dernière, conduite par Juan José Amezaga, l’actuel président, n’a pas failli à la règle. Les prévisions de récoltes ont été revues à la hausse. Selon les derniers chiffres, la récolte mondiale s’élève à 34 millions de tonnes. C’est plus que la consommation qui se situe entre 28 et 29 millions de tonnes. Si les stocks mondiaux étaient faibles en début de campagne, il faut s’attendre pour la suite à des tensions et des baisses de prix importantes, déjà constatées en Espagne et Italie. A ce phénomène s’ajoute – ou explique en partie – l’inexorable progression de la Chine qui devrait fournir 3,6 millions de tonnes, soit plus de 10 % de la production mondiale. Un monstre par rapport au 0,7 % que représente la production française. Pourtant, André Bernard, président de la Sonito espère encore : “Bien sûr, nous sommes inquiets pour l’avenir de la production. Néanmoins, il ne faut pas croire que tout peut être fabriqué avec des importations. Même si notre potentiel est limité, il satisfera les besoins locaux sur un créneau plus qualitatif.”