Auvergne-Rhône-Alpes
L’agglo roannaise se veut « autosuffisante en légumes bio »
Roannais agglomération qui compte 40 communes soit l’équivalent de 100 000 ha, a acquis 30 ha, principalement des friches industrielles, qu’elle souhaite reconvertir en agriculture biologique.
Au printemps 2019, l’agglomération a lancé sur ce site une zone maraîchère dont 4 ha sont déjà en production de légumes biologiques, pommes de terre, salades, tomates…
Recherche maraîchers bio
« Nous recherchons l’autosuffisance en légumes biologiques, indique Yves Nicolin, maire de Roanne et président de Roannais agglomération. Nous privilégions les circuits courts. Nous possédons les débouchés. Il reste à trouver des maraîchers intéressés par notre démarche. Notre objectif est de produire un maximum de variétés de légumes bio pour les écouler sur le circuit court, auprès des cantines scolaires sur l’agglomération, des maisons de retraites, des clubs seniors. Le repas a domicile est une formule qui remporte beaucoup de succès ».
L’agglomération s’est déjà engagée dans un partenariat avec des structures locales comme l’association Bio Cultura, à vocation d’insertion professionnelle et sociale, qui distribue des paniers bio pour sa clientèle.
Une légumerie pour la restauration collective
D’ici 2020, Roannais agglomération souhaite produire des légumes bio sur une vingtaine d’hectares. Elle porte plusieurs projets avec l’appui de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Chambre d’agriculture de la Loire. Elle envisage l’implantation d’une légumerie-conserverie sur ce territoire. Cet outil pour la préparation et le lavage des légumes bio est destiné principalement à la restauration collective.
« L’étude est en cours pour évaluer la composition, la taille et les débouchés de cette structure au service de l’agglomération. Nous voulons créer un début de filière sans aucune intention de vendre à l’extérieur. Notre démarche est de consommer ce qui se produit sur place », précise Olivier François, directeur général adjoint au sein de l’agglomération qui s’oriente vers une production en légumes bio plus fournie.
Un autre projet est à l’étude porté par l’agglomération et financé par la région ARA : la construction d’une cuisine centrale pour 2022 d’un coût d’environ 10 M€.