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Olive et huile d’olive
L’Afidol veut mettre du local dans le code des marchés publics

Le code des marchés publics interdit, pour l’instant, le “localisme” qui est considéré comme discriminatoire. Cependant, l’Afidol ne baisse pas les bras et fait différentes propositions.

L’oléiculture intéresse les élus politiques. C’est ce qu’a démontré le 22 octobre dernier à Nyons le colloque parlementaire, initié par Jean Besson, sénateur de la Drôme et président du groupe d’études parlementaire sur l’oléiculture. Loin de s’en tenir à un discours larmoyant en raison des difficultés actuelles de la filière, Olivier Nasles, président de l’Afidol, a saisi l’occasion de faire des propositions et d’ouvrir de nouveaux circuits de distribution. L’interprofession de l’olive ne demande pas moins que d’intégrer au code des marchés publics, les SIQO (Signes d’identification de la qualité et de l’origine). « Nous avons besoin de développer nos ventes et de trouver de nouveaux segments. Il existe de gros marchés alimentaires générés par les collectivités. D’où l’idée d’introduire une approche locale, en trouvant des solutions afin de répondre aux appels d’offres publics. »
Pour l’heure le code des marchés publics interdit le “localisme”, considéré comme discriminatoire, hormis dans quelques cas précis pour les denrées périssables. « En l’état, il n’est pas possible d’intégrer l’origine dans les marchés publics, devait expliquer Edwige Boizard, avocate spécialisée dans les marchés publics. En revanche, le concept de développement durable (bilan carbone, distance parcourue au cours du cycle de vie du produit, etc.) pourrait éventuellement être intégré. C’est à l’amont de réfléchir et de définir des marchés répondant aux filières locales. » Les professionnels n’ont pas pour autant désarmé. « On nous oppose toujours l’interdiction de préférence locale, mais les productions sous signes de qualité ou d’origine doivent pouvoir entrer dans le code des marchés », devait enchaîner Olivier Nasles. Et s’adressant aux parlementaires, « Aidez-nous à le mettre en place via une modification du code des marchés car, par ailleurs, répondre à un appel d’offres avec des produits plus identifiés peut aider à booster les signes de qualité. » Les réponses des Parlementaires ont été plutôt favorables. D’autant que nombre d’entre eux, élus de proximité, devront répondre à l’objectif d’introduction dans la restauration collective à hauteur de 15 % des commandes en 2010 et 20 % en 2012 (plan en faveur des territoires ruraux) de plusieurs catégories de produits, dont ceux sous signes d’identification de la qualité et de l’origine, dans le cadre de la LMAP (loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche) adoptée en juillet dernier.

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