La Tapy - CTIFL : dernière ligne droite avant la fusion
En 2020, la station expérimentale de La Tapy sera une antenne du CTIFL et un consortium définira le cap en matière d’expérimentation.
En 2020, la station expérimentale de La Tapy sera une antenne du CTIFL et un consortium définira le cap en matière d’expérimentation.
A l’occasion de l’assemblée générale de la station d’expérimentation de La Tapy (Vaucluse), Gérard Roche son président et Ludovic Guinard, directeur général délégué du CTIFL, ont fait un point sur la fusion entre les deux structures. En 2018, les démarches administratives ont été lancées et le CTIFL a donc embauché un ingénieur, Benjamin Piron, mis à disposition de La Tapy. Celui-ci est en charge des programmes de protection phytosanitaire raisin de table et cerise, du volet BPE (bonnes pratiques d’expérimentation) et a la responsabilité du réseau REP, formé avec La Pugère. L’année 2019 constituera une année complète de fonctionnement pour la station spécialisée en cerise et raisin de table, avant sa fusion/absorption par le CTIFL.
Un pilotage de l’expérimentation par la profession
« Le rapprochement est en bonne voie. Sur la philosophie, nous sommes d’accord, restent à régler les points administratifs. La Tapy sera en 2020 une antenne du CTIFL et un consortium, dont les contours sont en cours de définition, sera créé. Il sera composé de professionnels qui définiront le cap et les attentes de la filière en matière d’expérimentation. Nous voulons un pilotage de l’expérimentation par la profession, au service de son territoire », a résumé Gérard Roche.
« Pour fournir à la filière des savoir-faire, nous avons besoin de connaître ses attentes, ce sera la première mission du consortium, et de moyens financiers », a poursuivi Ludovic Guinard. « Grâce à ce consortium, qui aura alors toute légitimité, les moyens régionaux, Département et Région, pourront être fléchés vers les programmes expérimentaux traduisant les attentes exprimées par les professionnels. Pour permettre à l’ensemble des acteurs locaux de se parler, de valider les travaux et de favoriser la diffusion des résultats, nous avons besoin d’un organe technique clair. C’est la mission donnée à ce consortium, qui s’engagera sur des programmes pluriannuels et en assumera les choix », a-t-il conclu.