Distribution
La qualité en magasin se dégrade
Le CNIPT a mené sur l’ensemble de la campagne 2009-2010 plus de 57 000 évaluations de la qualité des pommes de terre vendues dans quelque 7 700 points de vente, tous formats confondus et sur l’ensemble du territoire. Douze critères (au lieu de six les fois précédentes) étaient retenus pour trois niveaux de qualité (bon, moyen, non conforme). Par rapport à 2008-2009, la majorité des critères sont stables, voire progressent légèrement, à l’exception de trois d’entre eux : la germination (- 1,8 %), les endommagements (- 2,2 %) et le verdissement d’exposition (- 5,4 %). La dégradation venant des endommagements est conjoncturel : elle est liée au fort de taux de matière sèche constaté à la récolte. Ce constat renforce la nécessité de la maîtrise de la température des tubercules avant manipulation et d’équipements évitant les chocs. Côté distribution, les non-conformités portent à 30 % sur le verdissement, à 23,5 % sur la germination et à 30,5 % sur le défaut d’affichage en rayon. De plus, 33 % des lots, ayant une date de conditionnement, ont passé plus de onze jours en rayon. La campagne précédente, cette proportion n’était que de 31 %.