La pomme de terre primeur démarre en Espagne
Avec l’arrivée de la pomme de terre primeur en Espagne, les flux d’exportation françaises vont se réduire. En Italie, la pomme de terre primeur de Sicile est annoncée à partir de mi-mai.
Avec l’arrivée de la pomme de terre primeur en Espagne, les flux d’exportation françaises vont se réduire. En Italie, la pomme de terre primeur de Sicile est annoncée à partir de mi-mai.
En Espagne, le développement des récoltes de pomme de terre primeur va réduire les flux d’exportations françaises, annonce le CNIPT dans son journal du 5 mai. Déjà de petites parcelles de primeurs ont été récoltées à Séville et Cadix, dans le sud de l’Espagne, et vendues à des prix élevés de 550 à 600 €/tonne. Dans les deux prochaines semaines, les pommes de terre seront prêtes à être récoltées dans cette région et la qualité des tubercules s’annonce bonne. À Carthagène, dans le sud-ouest de l’Espagne, la récolte est retardée par la pluie. La qualité et le rendement pourraient être impactés, en raison des fortes pluies tombées en mars. « Dans les supermarchés espagnols, le basculement des pommes de terre françaises aux pommes de terre précoces est en cours depuis mars. Les détaillants s’approvisionnent de plus en plus avec des pommes de terre de deuxième récolte produites dans la région de Carthagène-Murcie et des pommes de terre précoces importées d’Israël », précise le CNITP.
En Italie, la production locale de primeurs (émanant de Sicile) connaît un retard de près de 30 jours à cause du report des emblavements. Les récoltes deviendront significatives qu’à partir de la mi-mai. En ce qui concerne le prévisionnel de production, l’ISTAT avance un volume de 337 000 tonnes de primeurs italiennes en 2022 (soit une hausse de 30 000 tonnes par rapport à une moyenne sur 5 ans).
Au Portugal, la superficie de la pomme de terre, pour la prochaine campagne, est estimée à 15 000 hectares, en baisse de 6,2 % par rapport à celle de l’an dernier, selon Instituto Nacional de Estatís[1]tica. La superficie des surfaces irriguées est de 13 000 hectares, similaire à celle de l’an dernier, et de 2 000 hectares pour le non irrigué, soit 25% de moins.