Focus marché
La conserve de maïs domine le marché




Des entreprises fortement implantées dans ce secteur, des rendements à l'hectare en hausse..., la filière maïs doux française, à l'instar de ce qui passe dans les autres pays producteurs, a passé la mauvaise période de 2013 pour les légumes d'industrie. Le maïs doux, représente près de 20 % des légumes transformés et rassemble un millier d'agriculteurs et une demi-douzaine d'entreprises.
Géographiquement, l'Aquitaine demeure la première région française pour la production de maïs doux (85 % des surfaces estimées à 25 000 ha). Quatrième légume consommé en France avec (1 kg/ hab./an), il est surtout présent dans les linéaires en conserve (70 % du total). Le produit surgelé représente environ 20 % des tonnages, le maïs doux frais 5 %, ce qui n'empêche pas des opérateurs, souvent très spécialisés de se lancer sur ce marché.
La faible présence du maïs doux frais tient aussi à des raisons variétales. Si les espèces destinées au marché du frais peuvent présenter des grains plus tendres, plus sucrés, elles sont aussi plus fragiles et plus difficiles à cultiver que celles utilisées pour l'industrie. La filière dans son ensemble doit faire face à une consommation interne qui doit être poussée.
Bien qu'il soit assimilé à un légume dans la plupart de ces derniers, ce n'est pas le cas en France où le maïs doux frais ne fait pas partie des campagnes de promotion de fruits et légumes. La culture du maïs doux concerne peu d'hectares et n'intéresse pas la recherche. Face aux nouvelle réglementations interdisant certaines molécules, la filière française est fragilisée d'autant que ces mêmes molécules restent autorisées ailleurs en Europe.