Consommation
Inflation : « valeur refuge », la conserve de légumes se maintient
Les conserves de légumes notamment restent la famille de produits achetée le plus fréquemment selon l’Uppia. L’Union interprofessionnelle pour la promotion des industries de la conserve appertisée fait aussi le point sur l’impact de l’inflation sur les arbitrages alimentaires des consommateurs en général.
Les conserves de légumes notamment restent la famille de produits achetée le plus fréquemment selon l’Uppia. L’Union interprofessionnelle pour la promotion des industries de la conserve appertisée fait aussi le point sur l’impact de l’inflation sur les arbitrages alimentaires des consommateurs en général.
Alors que les Français sont touchés par l’inflation et se voient contraints de changer leurs habitudes alimentaires (lire l’encadré ci-dessous), la conserve maintient ses performances, se réjouit l’Uppia – La Conserve le 14 novembre. L’Union interprofessionnelle pour la promotion des industries de la conserve appertisée) a publié les dernières données de consommation du rayon (étude Kantar pour l'Uppia, chiffres P9-2022 soit août-septembre 2022) et celles-ci montrent une stabilité des achats.
En volume et en valeur, les chiffres de la conserve restent stables par rapport à 2021. Avec un taux de pénétration à 99,9 %, la fréquence d'achat reste de 34,3 actes/acheteur, avec un panier moyen d'environ 50 kg par acheteur (48,6 en P9-2022) pour une valeur de 181,1 €.
Maïs et haricot vert se démarquent
« La stabilité des volumes reflète la confiance que les consommateurs accordent à l’appertisé. Valeur refuge, la conserve répond plus que jamais aux enjeux alimentaires des consommateurs (produits sains, accessibles, durables) », estime ainsi l’Uppia.
Si l’Uppia ne communique pas les détails par familles de produits, elle a cependant précisé quelques éléments à FLD. Ainsi, les conserves de légumes restent la famille achetée le plus fréquemment (2 boîtes sur 3). « Le maïs et le haricot vert se démarquent par les volumes achetés par consommateur, en augmentation. » Le taux de pénétration du segment Fruit diminue légèrement, mais les fréquences d'achat restent stables, ainsi que les volumes et les valeurs des paniers.
Inflation : une partition forte de la France en deux. « Avec l’inflation [+9,35 % en 2022 – Prévision Nielsen PGC-FLS], la crise sanitaire, ainsi que les récentes actualités, les Français changent leurs habitudes alimentaires sous la contrainte », annonce l’Uppia. Les classes modestes et foyers fragiles, inquiètes et « peu disposées à la dépense », entrent dans une phase de déconsommation, avec une baisse de 6 % des volumes pondérés sur l'ensemble des postes alimentaires. Avec une dévalorisation “seulement” de 2,4 % de leurs achats alimentaires, les foyers les plus aisés baissent en gamme pour faire face à l’inflation, notamment avec moins de bio et plus de fréquentation discount, mais avec tout de même « l’envie de se faire plaisir » avec un retour du hors-domicile (+1 %) et « des arbitrages autour du fait-maison, anti-gaspillage et respect de l’environnement ».