Dijon mise sur le développement
La capitale bourguignonne, qui s’apprête à accueillir le prochain congrès de l’Aslog, l’Association française pour la logistique, les 1er et 2 février 2005, se veut une véritable alternative logistique à l’Ile-de-France et la région Rhône-Alpes en pariant sur le développement du combiné rail/route. Véritable corridor des flux Nord-Sud, la région dijonnaise voit passer 40 % des flux européens de marchandises et près de 65 % des flux français. Et avec plus de 40 millions de consommateurs dans un rayon de 300 kilomètres, elle s’inscrit parfaitement dans un schéma logistique européen.
“C’est la raison pour laquelle nous nous rapprochons de pôles logistiques régionaux, que ce soit en Suisse, en Italie ou en Espagne, souligne Edgard Dauger, Directeur de Dijon Développement, afin de mettre en place des stratégies communes de développement.”
Dijon, seconde gare de triage en France
L’un des axes forts de cette politique concerne le transport combiné rail/route. Dijon s’est doté en décembre 2002 d’une plate-forme bimodale, située à Perrigny-les-Dijon (Terminal Dijon Bourgogne), celle-ci dispose d’une bonne accessibilité routière et se situe sur l’axe Paris-Dijon-Marseille. Aujourd’hui, cette plate-forme a permis à la ville de Dijon de se hisser à la seconde place des gares de triage françaises avec une capacité annuelle de 35 000 wagons.
La ville peut aussi s’appuyer sur le projet Modalohr, qui permet un (dé)chargement simultané d’un train complet, est tout à fait adapté à la mise en place de ces nouveaux schémas logistiques européens. Enfin, cerise sur le gâteau, la capitale bourguignonne possède un important parc immobilier de 500 000 m2.