DANS LA PRESSE DE VOS RÉGIONS
BRETAGNE
Le bilan de la campagne 2015-2016 de plants de pomme de terre est en demi-teinte, relate Terra. Le rendement brut est en baisse de 3 % à 38 t/ha, avec des calibres de plant en baisse de 12 % en moyenne. La demande du marché français est à la hausse, ce qui a pu amener certains collecteurs à manquer de marchandise. La situation est plus compliquée à l’export, avec une forte concurrence des pays producteurs qui ont tiré les prix vers le bas. Le nombre de producteurs bretons de plants de pomme de terre est passé en un an de 285 à 266, mais les surfaces ont augmenté pour atteindre 5 400 ha.
CORRÈZE
Les professionnels de la filière pomme sont allés à la rencontre des étudiants du lycée agricole de Voutezac fin janvier, pour témoigner sur les pratiques et les débouchés de la filière, ainsi que sur les étapes d’une installation. L’Union paysanne revient en images sur cette journée organisée par la chambre d’agriculture de Corrèze dans le cadre des « jeudis de l’installation », pour promouvoir la pomiculture auprès des jeunes et des porteurs de projets.
VAUCLUSE
La campagne pomme de terre a été difficile dans le Vaucluse, à cause des attaques de taupins, rhizoctones et teignes. L’association des producteurs de pomme de terre de Pertuis tenait en janvier son assemblée générale à La Tour d’Aigues, à l’issue de laquelle elle a élu son nouveau président, rapporte le Vaucluse agricole. Il a aussi été question des intempéries qui survenues en 2016 dans le nord de la France et qui ont limité l’offre en pomme de terre.
BOUCHES-DU-RHÔNE
Camille Poulet, 29 ans, s’est installée en janvier sur l’exploitation familiale de l’EARL Les Demoiselles à Saint-Rémy-de-Provence. La jeune femme compte prendre la main d’ici cinq ans pour offrir à ses parents les vacances qu’ils n’ont jamais pu prendre, explique JA mag. La famille Poulet vise le créneau du haut-de-gamme pour leur exploitation de 220 ha mi-bio, mi-conventionnelle, dont 20 ha de fruits à noyaux, 40 ha de fruits à pépins, du maraîchage et des céréales. Camille refuse d’opposer les modèles de production : « Face au défi alimentaire qui nous attend, nous aurons besoin de toutes les agricultures. »