En bref
[Coronavirus Covid-19] Les nouvelles fraîches des entreprises, de la production à la livraison
Les actus, en bref, à milieu de semaine 4, sur les entreprises du secteur alimentaire qui s’adaptent à la crise.
Les actus, en bref, à milieu de semaine 4, sur les entreprises du secteur alimentaire qui s’adaptent à la crise.
Forte demande pour la Pink Lady
Comme bon nombre d’acteurs du secteur des produits frais, Pink Lady Europe a vu la demande s’accélérer avec le confinement. « Les stations de conditionnement continuent de se mobiliser pour répondre à cette demande mais la main d’œuvre et l’approvisionnent en emballages pourraient venir à manquer », avertit l’association le 7 avril. A date, la filière Europe a déjà vendu 116 000 t de Pink Lady et PinKids, soit 75% des stocks de cette saison.
Bonduelle suspend ses objectifs financiers
Bonduelle et ses 56 sites de production se mobilisent pour assurer la chaîne d’approvisionnement, ainsi que le démarrage de la campagne agricole à venir, « pour laquelle la disponibilité de la main d’œuvre sera essentielle ». En revanche, « cette crise a des impacts contrastés selon les métiers et les zones géographiques, ce qui oblige le Groupe Bonduelle à suspendre les objectifs indiqués lors de la publication des résultats semestriels 2019-2020 », précise un communiqué du 8 avril.
Pas de redevance d’adhésion en avril chez les Comptoirs de la Bio
Les Comptoirs de la Bio ont annoncé le 1er avril suspendre la redevance d’adhésion au réseau en avril « pour soutenir nos adhérents en cette période troublée et favoriser un geste solidaire pour les équipes terrain ».
Une plateforme emploi-achats par Miimosa
Face à la crise, Miimosa a lancé alimentationcitoyenne.fr, pour que les Français puissent soutenir les producteurs en période de crise. Cette plateforme a vocation de mettre en relation agriculteurs et citoyens, pour des offres d’emploi à la ferme, ou achats de produits direct producteur (pour faciliter la livraison des produits aux consommateurs, MiiMOSA s’associe à la start-up PROMUS, spécialiste de la distribution de produits locaux). « Cette initiative solidaire est l’occasion pour les Français de changer de regard sur leur agriculture, de repenser leur alimentation et de privilégier le local », estime la startup.
L’application Epicery partout en France
L’application de livraison des commerces de bouche Epicery, initialement opérationnelle à Paris et Lyon, se déploie sur toute la France d’ici les quatre prochaines semaines : Marseille, Toulouse, Montpellier, Bordeaux, Strasbourg, Lille, Nantes, Valenciennes, Nancy, Angers, Limoges, Nice, Rennes, Grenoble, Clermont-Ferrand, Caen, Saint-Étienne, Orléans, Colmar, Dijon, Metz, Rouen, Le Havre, Tours, Nîmes, Reims, Amiens ou encore Toulon. « Le déploiement était acté, la crise du Covid-19 a accéléré le calendrier de l’entreprise, qui fait face à une très forte augmentation des demandes partout en France, autant côté clients que côté commerçants. » En cette période de crise, l’application offre l’abonnement à tous les nouveaux commerçants qui adhèrent à sa plateforme.
Pourdebon accélère ses délais
Face à la fermeture des marchés et à une demande en très forte hausse, Pourdebon.com annonce avoir renforcé ses équipes afin d‘intégrer plus rapidement de nouveaux producteurs sur le site. « Nous ne sacrifions pas à nos standards de qualité, en revanche nous avons étoffé nos équipes techniques afin de raccourcir au maximum les délais de création des boutiques virtuelles de nos producteurs, déclare Nicolas Machard, PDG de Pourdebon.com. Le site est en mesure d’intégrer de nouveaux producteurs dans un délai de 4 à 5 jours contre 10 habituellement. » Pourdebon.com est spécialisé dans la création de boutiques virtuelles pour des produits en vente directe et gère la logistique, de la collecte chez le producteur à la livraison partout en France.
C'est qui le patron veut partager ses rentrées exceptionnelles
C'est qui le patron ?! a annoncé la création un fonds, alimenté par les rentrées exceptionnelles de la marque liées au confinement, et qui va aider des indépendants et des petits commerçants à passer la crise du coronavirus.