Export
Business France conseille de ne pas négliger le marché européen

Business France a publié la 10e édition de son livre blanc “Où exporter en 2018 ?”. On y apprend qu’en 2016, l’export a représenté 1,6 Md€ pour les fruits, 1 Md€ pour les légumes et 543 M€ pour les pommes de terre.
Business France note un contexte géopolitique mondial difficile (Brexit, tensions avec la Russie, tendances protectionnistes des États-Unis, etc.). Ouvrir des marchés est une priorité aujourd’hui mais « le chemin est souvent trop long ». L’UE reste notre premier client (76 % de notre export pour les fruits et 95 % pour les légumes) même si La France doit faire face à la concurrence de nos voisins. « Alors que le “consommer local” a le vent en poupe, faut-il à tout prix exporter loin pour échapper à un marché unique devenu trop étroit et extrêmement concurrentiel ? », s’interroge Business France, qui conseille de ne surtout pas négliger l’Europe.
En légumes, malgré la concurrence de nos voisins, l’Europe reste la zone qui garantit au mieux la valorisation des produits de qualité. « Fidéliser et développer sa clientèle dans l’UE ! », recommande Business France. En fruits, beaucoup ne peuvent voyager sur de longues distances et beaucoup sont limités à des niches qualitatives sous réserve d’accès accordés par des accords sanitaires. « Seuls les pommes, kiwi, noix sont les produits qui ont toutes leurs chances vers les pays tiers. »
Au grand export, ce sont l’Asie et le Moyen-Orient qu’il faut privilégier. Mais la concurrence européenne y fait rage (Espagne et Italie). « D’où le développement de salons tels que Fruit Attraction (Madrid) ou Mac Fruit Attraction en Égypte. »
Enfin, Business France insiste sur la nécessité de communiquer (atouts santé et praticité) et de s’adapter aux attentes notamment de la clientèle jeune : Bio ou agriculture raisonnée, fraîche découpe, portionnement adapté, conditionnement pratique, quatrième gamme… séduisent et attirent les jeunes.