Appel à témoignages pour les producteurs de cerises d'Auvergne-Rhône-Alpes : quelles sont vos méthodes de protection contre les bioagresseurs ?
Pour son lancement, le projet SysABC qui vise à définir des stratégies de protection rentables sur un verger de cerisiers lance une enquête auprès d’arboriculteurs.
Pour son lancement, le projet SysABC qui vise à définir des stratégies de protection rentables sur un verger de cerisiers lance une enquête auprès d’arboriculteurs.
Le projet SysABC vise à mettre en place plusieurs systèmes de conduite de cerisiers en agriculture biologique correspondant à différentes stratégies de protection vis-à-vis des bioagresseurs, notamment Drosophila suzukii, et à plusieurs variétés. Commencé en 2022 pour une durée de trois ans, ce projet initié par la Sefra, le lycée du Valentin, les Chambres d’agriculture de la Drôme et du Rhône, étudie les couples matériel végétal/conduite/lutte phytosanitaire.
Des données utiles pour la conception des essais
« L’objectif est de déterminer des stratégies rentables, sur un verger déjà existant et traditionnel au lycée du Valentin et sur un verger implanté pour le projet à la Sefra. Ces résultats seront extrapolables à l’agriculture conventionnelle si le contexte réglementaire sur les produits phytosanitaires ne s’assouplit pas », mentionne Claire Gorski, chargée d’expérimentation produits phytosanitaires et responsable du programme cerise de la Sefra.
Ce projet ne se limite pas à l’étude des dégâts de Drosophila suzukii mais s’intéresse aussi à la lutte contre d’autres ravageurs parfois très problématiques comme le puceron noir. Le premier point de ce projet consiste à recueillir des informations auprès des producteurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes concernant les profils des exploitations produisant de la cerise, les luttes phytosanitaires actuelles, les attentes et les évolutions envisagées compte tenu du contexte. Cela permettra d’acquérir des données utiles pour la conception des essais du projet mais aussi servant de références technico-économiques.