Languedoc-Roussillon
Autour de Montpellier les dégâts sont énormes en maraîchage et arboriculture
se sont abattus dans la région de Montpellier le 29 septembre. Si les méfaits sont d'importance en pleine vendange, les f&l ne sont pas non plus épargnés.
A près deux épisodes de fortes pluies autour de Montpellier la campagne est ravagée. Si les viticulteurs ont tiré très vite la sonnette d'alarme les conséquences sont d'importance en maraîchage et arboriculture. Selon le service fruits et légumes de la Chambre d'agriculture de l'Hérault, dans la couronne de Montpellier, Mauguio est forte-nés, ce qui a souillé quelque peu la récolte. Et des palissages n'ont pas tenu, en particulier dans des vergers de châtaigniers et de cerisiers. Au service fruits et légumes, l'heure est au recensement des demandes. « Il est clair que ces deux épisodes de fortes pluies (300 mm à chaque fois) auront des conséquences en maraîchage à Mauguio. En salade par exemple, il y aura des retards de calendrier avec un fort impact économique pour les producteurs. Cela peut entraîner le report des premières récoltes de salades d'hiver de fin novembre/décembre ainsi que des plantations suivantes. » De son côté, Jérôme Despey, président de la Chambre d'agriculture de l'Hérault, demande un report et un allé-ment touché. « Il s'agit d'un bassin de production de fruits et légumes : pommes, tomates, maraîchage diversifié. Un serriste producteur de tomates a été fortement touché. Il y a eu 60 cm d'eau dans les serres et cela a engendré de multiples problèmes électriques », a expliqué Cyril Sevely. En contrepartie, dans les vergers de pommiers les dégâts ont été moindres et la récolte ne devrait pas être pénalisée. Les dégâts les plus importants portent sur la vallée de l'Hérault, il s'agit essentiellement de vignes de cuve mais aussi raisin de table. Les vendanges étaient en cours mais en raisin de table les récoltes étaient terminées. Il y a de forts impacts de pertes de fonds. Dans l'arrière-pays de l'Hérault, des vergers de pommiers ont été limogement de charges et la reconnaissance très rapide de l'état de catastrophe naturelle, un dégrèvement et allégement des taxes sur le foncier non bâti et sur les charges sociales et patronales. La Commission des calamités agricoles ne doit pas se réunir avant décembre : « ce sera beaucoup trop tard pour les producteurs sinistrés ». Anne-Solveig Aschehoug
Pour une reconnaissance en tant que catastrophe naturelle et des allégements de charges producteurs.