Crise économique
Agriculture verticale : Infarm se retire de France
Dans une mise à jour de sa note des fondateurs à ses employés, la start-up indique finalement mettre fin à ses activités en France et sur trois autres marchés, afin de mieux se renforcer sur d’autres plus rentables.
Dans une mise à jour de sa note des fondateurs à ses employés, la start-up indique finalement mettre fin à ses activités en France et sur trois autres marchés, afin de mieux se renforcer sur d’autres plus rentables.
Après avoir indiqué en novembre qu’elle allait « réduire ses activités » au Royaume-Uni, en France et aux Pays-Bas et au Japon, Infarm, la start-up allemande de l’agriculture verticale, a finalement annoncé en février qu’elle allait « fermer ses opérations » au Royaume-Uni, en France, aux Pays-Bas et au Japon [note des fondateurs d’Infarm à ses employés, 28 novembre 2022 mise à jour le 9 février 2023].
Ce « changement stratégique » pour les 18 prochains mois implique aussi le licenciement d’environ la moitié des salariés (500 personnes). Invoquant des conditions de marché et de financement difficiles, en particulier le prix des énergies, « doublés dans toute l’Europe », l’inflation, les perturbations de la chaîne d'approvisionnement, la hausse des coûts des matériaux…
Renforcement sur des marchés avec des contrats de volume important
« Nous reconnaissons qu'Infarm ne peut pas résister aux conditions de marché difficiles (…) Nous devons adapter nos objectifs de croissance ambitieux et accroître notre efficacité (…) Nous nous concentrons sur les centres de croissance où nous avons une voie claire vers la rentabilité », précise la start-up qui va consolider sa capacité agricoles dans ses centres de culture sur les principaux marchés : Francfort (Allemagne), Copenhague (Danemark) et Toronto (Canada). « Sur ces marchés, nous avons établi de solides relations avec les détaillants et obtenu des contrats de volume important et pouvons donc atteindre la rentabilité en 2023. De plus, nous ouvrirons notre centre de culture à Baltimore (Maryland, États-Unis) pour desservir la région des trois États. »
La start-up vient de recevoir sa certification B-Corp et compte poursuivre sa route vers le zéro net.