4 trucs et astuces contre Drosophila suzukii en verger
Comment contenir les dégâts de Drosophila suzukii à un niveau économiquement supportable ? Hervé Bentz, du Verger expérimental d’Alsace (Verexal), a identifié des mesures prophylactiques contre ce ravageur.
Comment contenir les dégâts de Drosophila suzukii à un niveau économiquement supportable ? Hervé Bentz, du Verger expérimental d’Alsace (Verexal), a identifié des mesures prophylactiques contre ce ravageur.

1. Un verger clair et aéré.
Le verger comporte le moins possible de zones d’ombre et d’endroits humides. Il est bien ensoleillé et balayé par le vent, éloigné des forêts et des haies qui offrent au ravageur alimentation, refuge et lieu de reproduction. Les arbres doivent être taillés avec des formes bien perméables à la lumière.
2. Des variétés bien choisies
Les variétés précoces sont théoriquement moins exposées aux attaques. Au sein de la même espèce, certaines variétés attirent le ravageur plus que d’autres. C’est par exemple le cas de Sweetheart en cerises.
3. Détruire les fruits résiduels
Les fruits résiduels du verger, dans les arbres comme à terre, doivent être détruits, tout comme les écarts de tri, en évitant enfouissement et compostage. Le broyage fin, le noyage en tonneau rempli d’eau savonneuse, la solarisation en sac plastique et la méthanisation sont les options les plus efficaces.
4. Surveiller le niveau d'attaque
Si la présence du ravageur est soupçonnée, les pièges positionnés avant récolte donnent une indication du niveau d’attaque. Un échantillon de fruits mûrs plongés dans de l’eau salée permet de compter les larves et de gérer la commercialisation des lots.
Christophe Reibel