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Syndicat agricole
FNSEA : Christiane Lambert alerte sur la hausse des prix du blé tendre

La présidente de la FNSEA, dénonce l'attitude de la grande distribution.

Christiane Lambert a présenté ses voeux pour l'année 2021 au cours d'une visioconférence le 5 janvier.
© FNSEA

« La flambée des prix du blé tendre renchérit le coût des aliments pour animaux », a alerté Christiane Lambert, présidente de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), lors de la présentation de ses vœux 2021 durant un webinaire, le 5 janvier. Or, « les distributeurs réclament une baisse de 4 % des prix alimentaires, alors que les industriels, dont les fabricants d’aliments pour animaux, réclament une hausse de 4 % », souligne-t-elle, dans le cadre des négociations commerciales annuelles. « Cela donne un différentiel de 8 % entre les exigences des divers acteurs, ce qui est énorme », renchérit-elle.

Christiane Lambert juge que les distributeurs sont de mauvaise foi : « ils affirment que 70 % des négociations sont faites. Mais ce ne sont pas du tout les chiffres que j’ai quand j’interroge les acteurs de la filière agricole. Nous sommes loin des 70 % ». Si elle salue certaines avancées dans d’autres secteurs (viande de porc, lait…), elle estime que beaucoup reste à faire malgré les États généraux de l’alimentation.

La présidente du plus important syndicat agricole de France a profité de l’occasion pour saluer la ré-autorisation des néonicotinoïdes, et prévient que la suppression du Phosmet aura des conséquences lourdes sur la production de colza. « Sans ce produit, nous ne pourrons appliquer le plan protéine », prévient-elle.

Christiane Lambert rappelle son attachement à la création d’un système de bons alimentaires

De manière plus générale, Christiane Lambert estime que la crise de la Covid-19 a rappelé que l’alimentation constituait un rouage essentiel de notre société, et que manger à un prix. Ainsi, la crise sanitaire ayant accentué la pauvreté dans le pays, la présidente de la FNSEA a rappelé son attachement à l’instauration d’un système de bons alimentaires, similaire à celui existant aux États-Unis.

 

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