Aller au contenu principal

Covid-19: Les vétérinaires sont autorisés à expérimenter la télémédecine pour 18 mois

Un décret paru au Journal officiel le 6 mai autorise les vétérinaires à expérimenter la télémédecine pour 18 mois. Une avancée lié à la crise du coronavirus.

Un décret entrant en vigueur le 7 mai autorise les vétérinaires à réaliser des consultations à distance et à recourir à des expertises via des outils numériques. « La médecine vétérinaire, à la différence de la médecine humaine , ne disposait pas jusqu’à présent d’un cadre réglementaire autorisant les pratiques de télémédecine », souligne le ministère de l’Agriculture dans un communiqué. Ce décret était attendu depuis le 9 avril, date d’un courrier du ministre annonçant le coup d’envoi de la télémédecine pour pallier les difficultés de consultations engendrées par le Covid-19.

Répondre au problème de l'éloignement en zone rurale

La télémédecine recouvre la téléconsultation, la télésurveillance, la télé-expertise  échange avec un autre vétérinaire expert et la télésurveillance médicale vétérinaire. Elle « doit faciliter le travail en en zone rurale, sans toutefois se substituer à l’obligation de continuité de soins et de réalisation de visites et d’examen clinique des animaux pour la délivrance de médicaments vétérinaires ».La télémédecine doit respecter la réglementation relative aux médicaments vétérinaires, et le décret souligne par exemple que les antibiotiques d’importance critique ne peuvent être prescrits lors d’un acte de télémédecine.

Les vétérinaires devront adresser au Conseil régional vétérinaire une déclaration d’activité en télémédecine. Sa mise en place  "relève de la seule responsabilité du vétérinaire", qui doit s’assurer que l’acte de télémédecine ne compromet pas le pronostic médical de l’animal. Un rapport d’évaluation de cette expérimentation sera produit fin 2021, l’objectif étant de tirer les enseignements permettant de pérenniser cette nouvelle approche de la médecine vétérinaire.

 

Les plus lus

<em class="placeholder">Denis Battaglia, éleveur laitier en Meurthe-et-Moselle, devant son silo de maïs</em>
« Nous avons toujours plus d’un an de stocks d’avance en fourrages »

Le Gaec du Rupt de Viller, en Meurthe-et-Moselle, refuse de se retrouver confronté à un manque de stocks fourragers. Au fil…

<em class="placeholder">Prairie avec une vache Normande et une vache de race Prim&#039;Holstein en Mayenne. </em>
Prairies permanentes : la Commission européenne donne son feu vert pour l’assouplissement

La demande de modification des règles des BCAE 1 et 9 encadrant les prairies permanentes et les prairies sensibles dans la PAC…

éleveurs laitiers Flore et Antoine Renoult
« Du "bale grazing" en hiver pour nos 300 vaches taries »

Le Gaec de la Louisiane, en Loire-Atlantique, pratique le « bale grazing » depuis six ans, durant deux mois l’hiver, pour ses…

<em class="placeholder">Romain Lelou devant son robot de traite.</em>
« Nos 135 vaches, traites par deux robots saturés, pâturent jour et nuit en Loire-Atlantique »
Au Gaec du Champ-Léger, en Loire-Atlantique, les éleveurs ont fait le pari de traire avec deux robots jusqu’à 140 vaches, et ce 2…
%agr
Biolait : « Nous n’avons plus les moyens d’accueillir tout le monde partout en France »

Alors que des éleveurs laitiers bio sont concernés par les annonces d’arrêt de collecte de Lactalis, Biolait, dont le slogan…

Jean-Paul Louis: « En réalisant le mélange pour six mois, nous distribuons une ration stable dans le temps. »
« Nous mélangeons tous nos coproduits en un silo unique »

Au Gaec de Grimaneau, en Meurthe-et-Moselle, les associés réalisent eux-mêmes, tous les six mois, leur propre mélange de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière