Aller au contenu principal

« Je maintiens l’autonomie alimentaire grâce à un faible chargement »

Avec cent dix chèvres et une quinzaine de vaches sur 110 hectares, les éleveurs de La Chèvre de Russilly ont de la surface pour nourrir leurs animaux. Selon le climat, ils adaptent les surfaces à pâturer au printemps.

Laurent Descombin et ses deux associés sont éleveurs de cent dix chèvres et d’une quinzaine de vaches allaitantes à Givry, en Saône-et-Loire. La ferme présente un chargement très faible de 0,6 unités gros bovins (UGB​​) par hectare, ce qui favorise l’autosuffisance alimentaire. En effet, l’exploitation est séparée en deux sites : l’un pour les vaches et l’autre pour les chèvres.

« Mon objectif est de conserver une herbe jeune et riche en protéines, que ce soit sous forme verte ou en récolte », explique Laurent. Ainsi, au début du printemps sur le site des vaches, il aménage des zones tampons clôturées où les vaches n’ont pas accès.

On s’adapte au printemps

En cas de printemps sec en perspective, l’éleveur opte pour l’enrubannage précoce de ces zones tampons afin d’avoir de l’herbe jeune en réserve pour les chèvres. Cela permet de profiter d’une repousse potentielle avant le début de l’été pour le pâturage des vaches.

En revanche, si le printemps s’annonce pluvieux comme cette année, il peut compter sur les autres surfaces déjà fauchées pour disposer d’un stock de qualité pour les chèvres. Il retire alors les clôtures pour permettre le pâturage des vaches.

Le printemps est une période cruciale pour constituer un stock de qualité pour l’année. Ainsi, grâce à cette pratique, l’éleveur garantit une plus grande surface à faucher au printemps et évite d’avoir à acheter du fourrage, même en période difficile. Cette stratégie est mise en œuvre du fait de son chargement de 3,2 chèvres par hectare.

Rédaction Réussir

Les plus lus

<em class="placeholder">Mathilde et ses chèvres au pâturage</em>
Eleveuse de chèvres : de la banque aux chèvres, l’installation à petit prix de La Mathilde
Après huit années dans le domaine de la banque, Mathilde Griffaton est devenue éleveuse de chèvres. Grâce à une gestion…
<em class="placeholder">Salle de traite avec le roto 2RO de SAC</em>
Machine à traire - « Un roto SAC de 80 places pour traire 900 chèvres en 1 h 25 »
La famille Berthelot a mis en route un roto de traite SAC de 80 places. Les griffes sont présentées au plus près de la mamelle et…
<em class="placeholder">Pause café dans la cuisine</em>
« Nous avons laissé les mercredis à Florence dans notre élevage de chèvres »
Benoît et Olivier Denis salarient Florence Blanchaud depuis maintenant plus de quinze ans. L’adaptation, la confiance, l’…
<em class="placeholder">Benoît et Emmanuel Bretaudeau dans la chèvrerie</em>
« Nous voulons moins de chèvres et plus de lait par chèvre pour alléger le travail et l’empreinte carbone »
Le Gaec La Lisière du bois a choisi d’investir dans un robot d’alimentation et de produire plus de lait par chèvre pour réduire…
<em class="placeholder">Une partie de l&#039;équipe du gaec du Pont pose devant la paille</em>
Au Gaec du Pont, des salariés autonomes et bien dirigés
Avec un grand troupeau de chèvres et une grande surface, les trois frères du Gaec du Pont font appel à une main-d’œuvre nombreuse…
<em class="placeholder">L&#039;équipe de la chèvrerie</em>
Emploi agricole : « J’ai passé une offre d’emploi décalée pour recruter ma salariée agricole »
David Tireau a publié une offre d’emploi agricole originale sur son profil Facebook dans lequel il cherchait une personne qui “…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre