L'Ipampa lait de chèvre au plus haut
Les cours de toutes les matières premières s’envolent, alourdissant les charges en élevage avec un indice Ipampa au plus haut et des conséquences très variables d’une exploitation à l’autre.
Les cours de toutes les matières premières s’envolent, alourdissant les charges en élevage avec un indice Ipampa au plus haut et des conséquences très variables d’une exploitation à l’autre.
Depuis le début de l’année, l’Ipampa ne cesse d’augmenter en atteignant pour la première fois dans l’histoire une valeur de 114,2. Cette croissance s’explique surtout par la hausse des prix de l’alimentation et des carburants. En face, le prix de base du lait de chèvre et la valorisation des taux ont augmenté, ce qui contribue à accroître le prix moyen payé par litre de lait produit. Les projections pour la suite de l’année semblent être assez défavorables avec la poursuite de l’augmentation des coûts des intrants. Alors que les négociations commerciales pour 2022 ont débuté, la Fnec a lancé une seconde enquête sur le prix des aliments auprès des éleveurs, après celle réalisée au printemps.
On assiste en 2021 à une renationalisation de la consommation du lait de chèvre en France. Les importations sont en baisse, elles ne représentent plus que 7 % du volume total fourni aux centrales de distribution. Côté production française, le froid du mois d’avril a abaissé la qualité des fourrages, ce à quoi les chèvres sont très sensibles. La production de lait a été moindre par rapport aux deux années précédentes sur les premiers mois de 2021, puis légèrement supérieure aux années précédentes.