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Peu d’antibiorésistances en santé animale mais une vigilance en caprin

L’Anses a présenté son bilan concernant l’exposition des animaux aux antibiotiques et la surveillance de l’antibiorésistance chez l’animal.

<em class="placeholder">Boite de Petri avec culture bactérienne</em>
Les résultats obtenus à partir de la collecte d'antibiogrammes ont montré une faible résistance aux antibiotiques critiques pour l'humain.
© D. Hardy

Selon l’Anses, l’exposition aux antibiotiques des animaux d’élevage a diminué de 48 % entre 2011 et 2023. Pour les ruminants, la baisse est de 18 % depuis 2011, année de référence des plans Écoantibio. Mais pour 2023, l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) observe une augmentation de 6 % de l’indicateur d’exposition pour les animaux d’élevage par rapport à 2022. Cette hausse pourrait en partie être liée à l’utilisation d’antibiotiques pour traiter les complications et infections secondaires associées à certaines maladies comme la MHE ou la FCO. « Un palier semble avoir été atteint, avance Franck Fourès, le directeur de l’ANMV. Il est possible que ce palier soit la limite atteignable dans les conditions d’élevage actuelles. »

La résistance aux antibiotiques reste faible dans l’ensemble

Selon le bilan 2023 du Résapath (Réseau européen de surveillance des bactéries sur les animaux malades), la résistance aux antibiotiques, en particulier ceux critiques pour l’homme, demeure faible chez la plupart des espèces animales. Cependant, un point de vigilance subsiste, notamment chez les caprins, où 15 % des souches d’Escherichia coli se montrent résistantes aux fluoroquinolones.

Enfin, « contrairement aux élevages porcins et avicoles où la biosécurité est importante, les élevages laitiers sont davantage ouverts avec des passages réguliers d’intervenants extérieurs sans précautions sanitaires particulières, observe Anne Chevance de l’Anses. Or, ces manquements à la biosécurité contribuent à accentuer un fond de résistance des bactéries ».

Rédaction Réussir

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