Négociations commerciales : la Fnec demande de la transparence
« Les indicateurs sont au rouge, [...] une hausse de 60 € / 1000 L du prix du lait est nécessaire », alerte la fédération nationale des éleveurs de chèvres dans un communiqué alors que les coûts de production en élevage augmentent toujours.
« Les indicateurs sont au rouge, [...] une hausse de 60 € / 1000 L du prix du lait est nécessaire », alerte la fédération nationale des éleveurs de chèvres dans un communiqué alors que les coûts de production en élevage augmentent toujours.
« Pour faire face à l’inflation record, le prix du lait devrait être revalorisé d’au moins 60 € / 1000 L pour couvrir l’intégralité de la hausse des coûts, alerte la Fnec dans un communiqué diffusé le mardi 11 janvier. Seul un prix du lait de 840 €/ 1000 L permettrait d’assurer une rémunération à l’éleveur de 2 SMIC / UMO. » En moyenne sur 12 mois (novembre 2020 à octobre 2021), le prix payé s’est élevé à 787 € / 1000 L.
« Les éleveurs ne pourront pas tenir en 2022, prévient la fédération. C’est cette hausse de 60 € / 1000 L qui doit figurer dans les conditions générales de vente (CGV) que les laiteries ont envoyé aux distributeurs dans le cadre de l’application de la loi Egalim2. Si la revalorisation prévue par les laiteries est inférieure, cela entraînera mathématiquement une baisse de revenu pour les éleveurs ! »
La Fnec appelle les éleveurs membres des coopératives et représentants d’organisation de producteurs (OP) à se rapprocher des laiteries afin de demander de la transparence sur la revalorisation du prix du lait inscrite dans les CGV 2022.
« Les coûts de production restent élevés, la loi Egalim 2 doit s’appliquer »