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Maximiser le produit avec moins de 180 chèvres par UMO

Les livreurs de plaine avec moins de 180 chèvres par UMO rémunérée doivent maximiser le produit et optimiser les charges pour assurer le revenu.

Les ateliers livreurs de plaine avec moins de 180 chèvres par UMO sont majoritairement présents en Nouvelle Aquitaine, Pays de la Loire, Bretagne et Centre Val de Loire. Un quart d’entre eux livrent du lait en AOP. Avec 1,9 UMO à rémunérer, ils élèvent en moyenne 279 chèvres et exploitent 107 ha de SAU dont une petite moitié est consacrée aux surfaces fourragères. 42 % sont en système caprins et cultures de vente, les autres sont spécialisés avec parfois un atelier bovins viande en plus. En 2019, ces éleveurs se rémunèrent en moyenne à hauteur de 1,8 Smic par UMO, 42 % d’entre eux dégagent 2 Smic et plus par UMO.

Ces élevages n’élèvent pas plus de 180 chèvres par unité de main-d’œuvre car ils sont pour certains limités en foncier et doivent respecter les conditions de production de l’AOP, et notamment mettre en œuvre des systèmes autonomes sur le plan fourrager. D’autres peuvent avoir des bâtiments saturés et ne souhaitent pas investir. C’est souvent aussi par choix personnel en particulier vis-à-vis du travail.

Les meilleurs ont plus de lait par chèvre

Les élevages de ce groupe sont majoritairement autonomes sur le plan alimentaire avec un chargement moyen de sept chèvres par hectare de surface fourragère principale et pas d’achat de fourrages pour 65 % d’entre eux. Les systèmes alimentaires sont divers avec une forte présence des systèmes foin en particulier foin de légumineuses.

L’objectif de deux Smic est atteint par les élevages du quart supérieur. Ces élevages détiennent plus de chèvres par UMO (172 vs 151) et des chèvres plus productives que la moyenne du groupe (971 litres par chèvre vs 873). Ce sont souvent des animaliers, férus de génétique. Ils produisent du lait de façon plus efficiente avec un coût du système d’alimentation plus faible (370 €/1 000 litres vs 422). Concrètement, ils utilisent 110 g de concentrés en moins par litre de lait et ont un coût de mécanisation plus faible (721 €/ha versus 837 €). Côté produit, ils ont un meilleur prix du lait et également un coproduit viande deux fois plus élevé (54 €/chèvre versus 27 €). Ils vendent des animaux reproducteurs et peuvent aussi engraisser les chevreaux.

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