Suite à la table ronde
Les éleveurs maintiennent la pression sur le prix du lait
Les producteurs de lait de chèvre s'impatientent de la médiation entre les laiteries et la grande distribution et attendent une hausse rapide du prix du lait.
Suite à la table ronde entre éleveurs, laiterie et GMS du 8 avril dernier, Jacky Salingarde, le président de la Fnec, et Dominique Verneau, le président de l’Anicap, ont rencontré Francis Amand, le médiateur des relations commerciales pour rappeler la demande des producteurs : une hausse de 50 euros les mille litres sur toute l’année 2013 en plus de celles déjà obtenues en début d’année. Les transformateurs espèrent obtenir ces possibilités grace à la médiation et à la réouverture des négociations avec la grande distribution.
La Fnec insiste sur l’obligation de réussir pour la filière caprine. "Aujourd’hui, transformateurs et distributeurs sont tous conscients de l’urgence de revaloriser le prix du lait de chèvre aux producteurs pour éviter l’effondrement de la production en France" rappelle la fédération dans un communiqué. La Fnec reste donc en contact très étroit avec le médiateur pour que cette hausse nécessaire de 50 euros soit effective rapidement.
Dans son communiqué du 15 mai, dédié au lait de vache, le médiateur des relations commerciales fait mention du lait de chèvre et propose que « les opérateurs concernés adoptent un dispositif similaire à l’égard des producteurs de lait de chèvre, également affectés par une conjoncture très difficile. La Médiation des relations commerciales agricoles énoncera prochainement les termes financiers de ce dispositif en tenant compte de la capacité contributive de chacun des intervenants dans cette filière. »
Pour maintenir la pression, la FNSEA et les JA des Deux-Sèvres ont manifesté leur colère le vendredi 17 mai devant la préfecture de Niort. Mercredi 29 mai, ce sont les syndicats caprins de Poitou-Charentes – Vendée qui prévoient un pique-nique et un sitting devant la plateforme d’Eurial à La Crèche (79).