Les chevriers de Nouvelle-Aquitaine et Vendée soutiennent les mobilisations
Dans cette période de mobilisation paysanne, la Fédération régionale syndicats caprins de Nouvelle-Aquitaine et Vendée (FRCap) soutient les mouvements d’agriculteurs français et européens pour garder des éleveurs nombreux et correctement rémunérés.
Dans cette période de mobilisation paysanne, la Fédération régionale syndicats caprins de Nouvelle-Aquitaine et Vendée (FRCap) soutient les mouvements d’agriculteurs français et européens pour garder des éleveurs nombreux et correctement rémunérés.
Dans un communiqué du 26 janvier, les éleveurs des syndicats caprins de Nouvelle-Aquitaine appellent les éleveurs caprins « à exprimer leur solidarité au mouvement, à se mobiliser et à porter des solutions durables de sortie de crise. »
« Nous attendons en premier lieu un revenu digne pour tous les éleveurs caprins et tous les agriculteurs-trices. (…). Nous demandons d’abord des prix du lait reliés en temps réel à nos coûts de production. L’enjeu pour les éleveurs est de vivre dignement de leur métier. Pour relever les enjeux de qualité, de santé et de climat, une meilleure rémunération des éleveurs est possible par des négociations commerciales équitables ». La FRCap cite l’Insee qui rappelle que « les ménages agricoles sont davantage exposés à la pauvreté monétaire : 18 % de leurs membres vivent sous le seuil de pauvreté […], contre 13 % des membres des ménages ayant des revenus d’activité ».
Lire aussi : « On marche sur la tête avec les contraintes réglementaires et la pression sur les prix »
La fédération dénonce « les pressions sur les prix pratiquées par les grandes surfaces » et attends « une loi interdisant strictement l’achat de nos produits agricoles en dessous de leur prix de revient ». « Notre colère porte également contre une réglementation trop complexe. On a besoin d’actions concrètes concernant la suradministration. Aujourd’hui nous devons passer de trop nombreuses heures à remplir des papiers. Beaucoup de procédures administratives et de normes sanitaires sont inadaptées à la réalité de nos fermes. De même, la disparition de la niche fiscale sur le gazole non routier programmée par le gouvernement est inacceptable pour nous. »
En conclusion, le syndicat appelle les pouvoirs publics à mettre en place des prix garantis pour les produits agricoles, des prix minimums d'entrée sur le territoire national, un accompagnement économique à la transition agroécologique et l’arrêt de l'artificialisation des terres agricoles.