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Le valençay veut maintenir ses affineurs

(à détourer)En 2015, plus de 1,5 millions de valençay et près de 230 000 petits valençay ont été commercialisés. © DR
(à détourer)En 2015, plus de 1,5 millions de valençay et près de 230 000 petits valençay ont été commercialisés.
© DR

L’AOP valençay s’inquiète de la modification du décret fromage qui n’autorise plus l’usage de la mention valorisante « fromage fermier » dans le cas de fromages fabriqués à la ferme et affinés hors de l’exploitation. En effet, la filière valençay s’est basée, entre autres, sur les affineurs pour se développer. Elle compte, en plus des 25 fermiers en vente directe, des 42 laitiers et des cinq laiteries, sept producteurs fermiers livrant à quatre affineurs. Les affineurs, qui collectent des fromages frais salés chez leurs producteurs à J + 3 et les affinent en respectant le cahier des charges, permettent à de nombreux fermiers de vendre une quantité importante de fromages. Quantité que les fermiers ne pourraient pas commercialiser seuls pour des problèmes de place dans la fromagerie et de moyens humains pour assurer la transformation et la commercialisation.

L’affinage à l’extérieur est un tremplin pour les fermiers

L’affinage externalisé contribue également à la création d’ateliers fermiers. Au début de son installation, le producteur fermier qui souhaite faire de la vente directe commence souvent par livrer sa production à un affineur le temps de développer son savoir-faire et créer sa propre clientèle. « Si les affineurs disparaissent, l’installation de jeunes fromagers peut être fortement compromise » explique un communiqué des appellations au lait de chèvre du Centre. Le syndicat du valençay estime aussi qu’au moins quatre ateliers de producteurs fermiers en vente directe et cinq élevages laitiers sont voués à disparaître dans les trois prochaines années, entraînant une perte d’environ 70 tonnes de valençay soit 20 % du volume de l’AOP en 2015 ! La filière recherche donc activement de nouveaux producteurs. D’autant que le fromage séduit les consommateurs. En 18 ans, la production est passée de 147 tonnes en 1998 à 367 tonnes en 2015.

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