Des nouveaux moyens de paiement pour la vente directe
Le boîtier SumUp ou l’application Square peuvent faciliter l’encaissement par carte bancaire ou la tenue de caisses. Témoignages d’utilisateurs.
De nouveaux terminaux de paiement par cartes bancaires facilitent l’encaissement. SumUp (ou également iZettle) propose un mini-lecteur de carte sans fil couplé à un smartphone ou une tablette par Bluetooth. En se connectant aux réseaux de téléphonie mobile, on obtient une solution nomade permettant d’encaisser des paiements n’importe où. L’ouverture de compte et l’achat du boîtier (79 €) se font en ligne. SumUp prend une commission fixe de 1,75 % quel que soit le chiffre d’affaires réalisé. Sur les marchés ou à la ferme, le terminal accepte la plupart des cartes à puce ou sans contact.
Mylène Doppler, qui élève une soixantaine de chèvres en Alsace, a adopté ce système cet été. « Malgré le prélèvement de 1,75 %, cela reste intéressant car les clients sont moins regardants à la dépense quand on leur indique qu’ils peuvent payer par carte. » Une incitation à la dépense utile pour la chèvrerie du vieux chêne qui vend des fromages, des yaourts, des crèmes desserts mais aussi du salami, des terrines et d’autres plats préparés en plus de la revente d’œufs. « Les clients ne semblent pas réticents à payer de cette façon. Si besoin, on peut leur envoyer un ticket de caisse par SMS ou par e-mail ». Le virement sur le compte bancaire se fait rapidement et Mylène reçoit des relevés quotidiens et mensuels. En plein développement et présent sur une trentaine de pays, SumUp annonce équiper plus de 2 000 nouvelles entreprises chaque jour.
Les ventes sont enregistrées pour être intégrées à la comptabilité
Autre solution de vente en développement, Square est une application pour smartphone ou tablette. « Nous avons téléchargé l’application l’an dernier et cela a remplacé le cahier de caisse pour enregistrer les ventes », explique Benjamin Raison qui élève une quarantaine de chèvres dans les Côtes-d’Armor. L’application gratuite a été paramétrée facilement en indiquant le nom des produits, le prix et la TVA à appliquer. Sur le marché hebdomadaire ou lorsque la boutique est ouverte le vendredi et le samedi, Benjamin et Camille enregistrent les ventes sur la tablette et sur le smartphone. « Quand nous partons sur le marché, il faut penser à charger les batteries et à allumer l’application sur la tablette avant de partir car elle n’a pas de connexion au réseau, précise Benjamin. À chaque vente, il suffit d’appuyer sur le bon bouton et d’indiquer la quantité achetée et le moyen de paiement. On peut également rentrer le prix manuellement, par exemple quand un crottin est petit et qu’on le cède à moitié prix ». Une fois le montant validé, il est éventuellement possible d’annuler la vente en rajoutant un correctif mais l’application garde une trace de toutes les transactions. « Au début, on peut utiliser un compte d’essai pour prendre l’outil en main ». Les données de ventes peuvent ensuite être consultées sur un tableau de bord en ligne ou téléchargées puis récupérées sur une feuille Excel et intégrées dans la comptabilité.