Des élevages caprins touchés par la FCO mais pas d'indemnisations
Comme les bovins et les ovins, les élevages caprins sont touchés par la fièvre catarrhale ovine mais, à ce jour, aucune indemnisation n'est prévue pour palier la disparition des chèvres ou la baisse de production laitière.
Comme les bovins et les ovins, les élevages caprins sont touchés par la fièvre catarrhale ovine mais, à ce jour, aucune indemnisation n'est prévue pour palier la disparition des chèvres ou la baisse de production laitière.
La fièvre catarrhale ovine (FCO) circule activement sur le territoire français avec un sérotype 3 qui descend du Nord et un sérotype 8 qui remonte du Sud. Si les ovins et les bovins sont les plus affectés, les élevages caprins, que l’on pensait épargnés, sont également touchés. Des éleveurs d’Auvergne-Rhône-Alpes indiquent notamment des baisses de production en lait, des pertes de chevreaux lors des mises bas, de la mortalité et des difficultés de démarrage de lactation pour des contaminations de troupeaux FCO-8.
Lire aussi : « J’ai perdu six chèvres à cause de la FCO »
Sur les réseaux sociaux, les éleveurs font aussi part de leurs désarrois et indiquent des symptômes de fièvres, de gonflements de la face, de voile blanc sur les yeux, d’abattements, de pertes de lait, d’amaigrissements, d’avortement ou de mortalité.
Lire aussi : FCO : qui sont les culicoïdes, ces insectes vecteurs de la fièvre catharrale ovine ?
La Fnec a alerté les Groupements de défense sanitaire (GDS) et le ministère de l’Agriculture pour que le caprins ne soient pas oubliés dans la lutte collective contre la maladie ou pour les indemnisations sur les pertes.
Au @SommetElevage, la FNEC rappelle à notre nouvelle ministre de l'agriculture @AnnieGenevard que la filière caprine est aussi touchée par l'épisode sanitaire de #FCO. Nous ne devons pas être les laissés pour compte de cette crise !@Agri_Gouv pic.twitter.com/zVi0ZeLYpo
— FNEC (@EleveursChevres) October 3, 2024
Le Fonds national agricole de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE) et GDS France appuient d’ailleurs sur l’importance d’être déclaré foyer par une analyse par son vétérinaire sanitaire dans le cas de contaminations pour faire évoluer le cadre des indemnisations. GDS France vient de lancer une étude d'impact de la FCO dans les élevages caprins afin d'évaluer les symptômes, la morbidité et la mortalité.