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Chèvre poitevine

Avec près de 1 000 chèvres inscrites au contrôle laitier, la chèvre poitevine est la troisième race la plus productive de France, loin derrière Alpines et Saanens. © DR
Avec près de 1 000 chèvres inscrites au contrôle laitier, la chèvre poitevine est la troisième race la plus productive de France, loin derrière Alpines et Saanens.
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Façade Ouest (du Pas-de-Calais au Pays basque), Bourgogne et Auvergne. 3 900 chèvres réparties dans 83 élevages professionnels.

Descriptif : La chèvre poitevine possède une robe uniquement noire et blanche sur le bas du ventre, le bas des pattes et sur la face, ses poils sont longs. Elle apprécie les zones de plaine d’où sa présence en Bourgogne et Auvergne. Elle ne nécessite qu’une complémentation moyenne (moins d’un kg de concentré par chèvre) et valorise bien les fourrages plus grossiers. Néanmoins son potentiel laitier est intéressant, autour de 535 kg par lactation. Aujourd’hui, 1 000 chèvres poitevines sont au contrôle laitier, c’est la race à petits effectifs la plus productive. Certaines chèvres suivies ont atteint une production de 1 000 kg de lait. Les deux tiers des élevages mènent leur troupeau en pure race, le tiers restant mélange facilement Poitevines et Alpines. « De plus en plus d’éleveurs s’installent avec des Poitevines, la race commence à être bien identifiée et les projets n’en sont que plus crédibles auprès des chambres d’agriculture et des banques », se réjouit Léopold Denonfoux, animateur de l’association de la chèvre poitevine. Beaucoup d’éleveurs sont fromagers et près des deux tiers sont en bio.

Historique : Reconnaissance de la race en 1942 et création de l’association pour le développement et la défense de la chèvre poitevine en 1986. Au début du XXe siècle, une épizootie de fièvre aphteuse a fait dramatiquement baisser les cheptels caprins dans le Poitou. Les chèvres touchées ont été remplacées par les Alpines, plus productives. En 1986, on ne dénombrait plus que 600 chèvres poitevines, en grande partie dans le troupeau du lycée de Melle. L’association s’est attelée à faire un recensement précis et à créer du lien entre les éleveurs professionnels et amateurs. L’association accompagne les éleveurs dans le choix des reproducteurs afin d’éviter des problèmes de consanguinité. Les boucs restent environ deux ans sur un même élevage et leur carrière s’étale en moyenne sur six ans.

À venir : l’association souhaite développer les données technico-économiques pour accompagner au mieux les porteurs de projet d’installation. Les résultats seront diffusés largement auprès des établissements scolaires notamment.

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