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Chèvre angora

Les éleveurs d'angora disposent d'un catalogue de reproducteurs, notés selon la qualité de leur laine. © D. Hardy
Les éleveurs d'angora disposent d'un catalogue de reproducteurs, notés selon la qualité de leur laine.
© D. Hardy

Partout en France, particulièrement dans le Sud, 25 tonnes de mohair produites par an par 110 éleveurs, tout en vente directe.

Description : Selon sa souche d’origine, la taille de la chèvre angora diffère. Il s’agit néanmoins d’une chèvre de petite taille, pesant entre 40 et 50 kg à l’âge adulte. Elle est cornue et doit présenter une toison homogène sur l’ensemble du corps avec la même finesse partout. La chèvre angora est assez fragile au pâturage, elle nécessite beaucoup d’attention de la part de l’éleveur. Elle est également sensible au parasitisme et aux poux. Une chèvre produit en moyenne entre 1 et 4 kg de laine par tonte et elle est tondue deux fois dans l’année. Un élevage doit compter au moins 40 chèvres pour espérer dégager un bénéfice et au moins 60 chèvres pour vivre de cette activité. En effet, bien que la clientèle soit bien présente et en augmentation, les marges sur les produits finis restent relativement faibles étant donné des nombreuses transformations nécessaires pour la commercialisation de la laine.

Historique : Après avoir disparu de France durant la Révolution, la chèvre angora a été réintroduite dans les années 1980, à partir de souches américaines et sud-africaines. En 1986, la race entre en sélection génétique avec Capgènes et le travail sur la laine est lancé. « La laine mohair française se différencie du reste du monde par sa finesse et l’absence de jarres, qui sont responsables des démangeaisons et ne prennent pas la teinture », explique Sandrine Dugeau, éleveuse dans le Loiret. En 20 ans de sélection, les fils de mohair français ont gagné 30 % de finesse. La sélection tente maintenant d’augmenter la quantité de laine produite sans que cela n’altère la finesse et la qualité.

À venir : Un traitement contre les poux va être étudié. Les poux broyeurs causent une perte en laine importante car ils sectionnent les fils de la toison. Un traitement contre les strongles va également être recherché, notamment via le pouvoir anthelminthique du sainfoin.

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