Carte d’identité de la chèvre des Pyrénées
Principalement Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Aude, Ariège, Pyrénées-Orientales, 4 400 chèvres, 214 élevages (dont familiaux), 100 % fromagers, 60 % élevages allaitants mixtes
Descriptif : poils longs et raides, toutes les couleurs exceptées les chamoisées, oreilles tombantes ou horizontales. Forts aplombs. Chèvre adaptée au climat froid et pluvieux. Chèvre mixte lait et viande. Les chevreaux sont vendus soit à Pâques soit en descente d’estive, tout en direct. Le taux butyreux du lait est en moyenne autour de 40 et la production moyenne est autour de 300 kg de lait par lactation. La chèvre des Pyrénées valorise les milieux embroussaillés, les ronciers et maintien l’ouverture des espaces.
Historique : reconnaissance de la race en 1994, création de l’association en 2004. Dans les années quatre-vingt, la race était au bord de la disparition, l’Inra et l’Institut de l’élevage ont réalisé des inventaires. La chèvre des Pyrénées était bien identifiée, très liée au territoire où elle a toujours été présente mais délaissée au profit des races plus productives. L’association a mis en place un schéma d’amélioration grâce à une commission bouc. Les éleveurs membres sont chargés de visiter les élevages en contrôle de performances (viande ou lait) et sélectionnent les boucs issus de mères à boucs. L’association achète environ six boucs par an qui seront attribués aux élevages. Les reproducteurs doivent changer tous les deux ans en moyenne.
À venir : projet collectif de valorisation de la viande de chevreau en plats cuisinés. Améliorer la cryoconservation.