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Céréales et oléoprotéagineux bio : manque de marchandises

Fin janvier, l’activité du marché des céréales et oléoprotéagineux bio reste assez calme

<em class="placeholder">Champ de blé, décembre 2024, département de la Creuse.</em>
Les surfaces implantées en céréales à paille et en protéagineux seraient en retrait d'une récolte sur l'autre.
© Karine Floquet

Les transformateurs relativement couverts effectuent quelques réapprovisionnements, qui font grimper les prix dans un contexte de manque de marchandises. Les dernières estimations de FranceAgriMer confirment le net recul de la collecte en céréales bio par rapport à 2023, de 52 % en blé tendre, de 46 % en triticale, de 32 % en orge. Seul le maïs tire son épingle du jeu, avec un repli de 10 %.

Dans ce contexte, face la chute des disponibilités en blé fourrager provoquant l’envol de son prix, aussi bien en origine France qu’européenne, les fabricants d’aliments pour animaux se replient sur d’autres espèces, le maïs (+ 26 % d’utilisation), le triticale (+ 13 %), l’orge (+ 26 %), voire le millet, et reformulent tant bien que mal, pour maîtriser les coûts.

Les prix du tournesol en progression continue

Face à une pénurie de tournesol français avec une collecte plongeant de 45 % au 1er janvier 2025 par rapport à l’an dernier, à laquelle s’ajoutent des problèmes de qualité avec un excès d’acidité dû à une récolte tardive, ainsi que des coûts de séchage importants, le prix de ces graines ne cesse de grimper. Les cultures des autres pays européens ayant également subi de mauvaises conditions climatiques, le marché est très tendu, obligeant les triturateurs à rechercher d’autres origines plus éloignées, à des prix élevés. D’où le raffermissement des cours des tourteaux.

Des surfaces en céréales à paille et protéagineux en retrait pour la révolte 2025

Si les semis de l’automne 2024 en céréales à paille et en protéagineux bio semblent mieux réussis que l’an dernier, les surfaces implantées seraient en retrait, augurant la persistance de prix soutenus. D’autant plus que la consommation, notamment en magasins spécialisés, donne des signes de reprises encourageants.

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