Centre-Val de Loire : la filière légumes bien présente dans HVE Beauce-Val de Loire

Début mars, l’association HVE Beauce-Val de Loire, collectif régional interentreprises, a été officiellement lancée.

Elle regroupe plusieurs entreprises et coopératives, dont certaines sont actives dans la filière f&l, qu’elles soient dans le secteur des condiments (France Allium, Ferme des Arches, Ferme de la Motte), de la pomme de terre (Ets Massaferro, Les Trois Laboureurs, Parmentine) ou de la betterave potagère (Rocal).

Cette présence forte s’explique pour Jean-Luc Parou, président de HVE Beauce-Val de Loire (et PDG de Ferme des Arches) : « Ces adhérents travaillent surtout avec la GMS dont l’attention marketing se porte sur ce type de certification, pour répondre aux attentes de leur clientèle. D’autant plus que les enseignes ont développé des cahiers des charges qui s’en reprochent. Le potentiel de valorisation est important ».

La dynamique de l’association a débuté avec les opérateurs en condiments (environ 50 % des tonnages de Ferme des Arches sont sous HVE), mais s’est rapidement étendue à d’autres pans de l’agriculture beauceronne. Elle compte dans ces rangs des entreprises céréalières (Tereos, Négoce agricole Centre Atlantique…).

« L’association s’est voulue, dès le début, trans-filière afin de représenter tout le dynamisme agricole de la région, précise Jean-Luc Parou. Elle rassemble aussi des entreprises de toute taille, de la PME à la grande coopérative, et au sein d’une même filière produit, qui peuvent être concurrentes. Enfin, HVE Beauce Val-de-Loire est totalement ouverte à accueillir de nouvelles entreprises. Ce n’est pas un club fermé ».

L’association a signé une charte d’engagement au Partenariat européen pour l’innovation, soutenue par la Région Centre-Val de Loire et l’Europe (au travers des fonds Feader) pour le développement de la HVE. Cela va lui permettre de développer la communication collective, les actions techniques relevant des entreprises adhérentes. « Le développement de la HVE doit s’accompagner d’une valorisation du travail du producteur. Cela est indispensable, sinon il y a crainte de voir une démarche non totalement aboutie ou de la voir se galvauder », conclut Jean-Luc Parou.

« L’association est totalement ouverte à accueillir de nouvelles entreprises. Ce n’est pas un club fermé ».