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Rapprochement entre Feder et EuroFrance

À l’occasion de la dernière assemblée générale du groupe coopératif Feder, son directeur Michel Millot a annoncé la création d’une société commune avec le groupe EuroFrance, première entreprise européenne pour la commercialisation de bétail vivant. Le potentiel de cette nouvelle société avoisinera 350 à 400 000 têtes exportées par an. La complémentarité entre les deux structures sur le plan géographique permet aussi d’élargir le panel racial de la gamme d’animaux proposés.

Elle a été motivée par la nécessité de conquérir de nouveaux marchés sur les pays tiers. L’érosion lente mais régulière du débouché italien se traduit par la nécessité d’aller plus loin pour écouler le bétail français et en particulier les mâles du cheptel allaitant et les taurillons laitiers en visant alors avant tout les pays du pourtour sud et est du bassin méditerranéen.

Affréter de gros volumes (autour de 1500 têtes par bateau) sur ces pays est nettement plus compliqué que faire partir des camions de 60 broutards sur l’Italie et nécessite un savoir-faire logistique pour organiser les expéditions mais aussi humain pour aller prospecter sur place. Autant d’évidences qui expliquent pourquoi Feder a choisi de travailler avec EuroFrance.

Depuis début 2016, Michel Millot a d’ailleurs expliqué que Feder avait exporté en vif sur ces pays quelque 4000 mâles lourds de 550 à 800 kilos. « Dès que l’on arrive à exporter suffisamment d’animaux hors UE on fait monter le prix des animaux sur le marché français. » soulignait Yves Largy, président de Feder. Que ce soit pour le maigre ou le gras, ce qui s’est passé au cours de ces cinq dernières années en a une nouvelle fois apporté la preuve.

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