Mixité et grain de viande pour la Blonde d’Aquitaine
Le concours national Blonde d’Aquitaine s’est tenu à Moncoutant, dans les Deux-Sèvres, du 21 au 23 septembre dans le cadre du 25e salon, organisé par la commune.
Le concours national Blonde d’Aquitaine s’est tenu à Moncoutant, dans les Deux-Sèvres, du 21 au 23 septembre dans le cadre du 25e salon, organisé par la commune.
Ce n’est pas un hasard si ce concours a eu lieu dans les Deux-Sèvres, deuxième département pour la sélection avec 2 000 mères inscrites et cinquième département au niveau national en nombre d’animaux (17 000 vaches). On a pu en outre profiter d’une belle infrastructure, dans le cadre du 25e salon de Moncoutant », souligne Lionel Giraudeau, directeur de l’organisme de sélection de la race. « Les Pays de la Loire représentent le second bassin de la Blonde d’Aquitaine. C’est ici qu’est la dynamique de la race aujourd’hui », ajoute Jean-Claude Métais, président du syndicat des éleveurs des Deux-Sèvres. Les effectifs Blonds français restent stables avec 535 000 vaches. Ceux des Pays de la Loire et des Hauts-de-France continuent à augmenter alors qu’ils diminuent dans le Sud-Ouest. L’année 2017 est la meilleure année en termes de certificats à l’export. L’Europe de l’Est (Roumanie, Pologne) et le Maghreb sont les destinations qui se développent.
Grâce à sa situation centrale, ce national a réuni davantage d’éleveurs que l’an dernier, soit 170 élevages pour 475 animaux adultes et 50 veaux venus de 40 départements. « Le concours s’est bien déroulé. Le niveau de préparation augmente tous les ans. Concours agréable à suivre car les éleveurs respectent les orientations de la race. On a recentré nos objectifs sur la mixité et le grain de viande », précise Philippe Basta, président de l’OS Blonde d’Aquitaine.
Une nouvelle communication
« On s’est aperçu que la race n’est pas forcément connue des consommateurs et des éleveurs au niveau national. On va mettre en place tout un système de communication afin de la faire connaître auprès des distributeurs et des bouchers. On veut casser la fausse image de la race et mettre davantage en avant sa rusticité (aptitudes fonctionnelles). La race compte le plus grand nombre de bêtes transhumant au niveau national avec 60 000 vaches par an », estime Philippe Basta.
La Loire-Atlantique a bien été représentée et repart avec quatre prix de championnat. Le Calvados a remporté le prix de championnat suprême avec le taureau Junior du Gaec Pierre. « Un mâle très complet, très pesant, agréable à regarder », d’après les juges, Jean-Marc Cantegrit (Landes), Jean-Pierre Planté (Landes), David Acheritogaray (Pyrenées-Atlantiques), Bertrand Milion (Vendée), Thierry Poisse (Haute-Garonne) qui ont officié sur ce national.
Les 11 animaux (cinq femelles, cinq mâles et un jeune veau) et les deux lots d’embryons, proposés lors de la vente aux enchères organisée par Blonde Génétique, ont trouvé acquéreurs. Le prix moyen étant de 5 850 euros (hors embryons) avec un record à 9 000 euros pour un mâle de la SCEA Éric Ceron (Haute-Garonne).
Les principaux lauréats
Ionesco, Gaec de la Cassine (Mayenne)
Andalouse, SCA Arsicaud (Charente-Maritime)
Falcon, Gaec Ferme Cadiergues (Lot)
Daisy, Earl Ticoulet (Pyrénées-Atlantiques)
Nidéo, Gaec Menet (Loire-Atlantique)
Nina, Gaec des Joncquilles (Loire-Atlantique)
Harmonie, Gaec des Joncquilles (Loire-Atlantique)
Ilona, Gaec Menet et Earl de Ternas (Loire-Atlantique)
Junior, Gaec Pierre (Calvados)
élevage Plante-Moulet (Tarn)
élevage SCA Arsicaud (Charente-Maritime)
L’ensemble du palmarès et des photos sur reussir.fr/bovins-viande