Génétique
Les premiers Salers sans cornes français
Génétique
Les éleveurs adhérents au GIE Polled excellence Salers exposaient pour la première fois, lors du dernier Simagena, les résultats de leur travail de sélection visant à introduire le gène sans cornes sur des animaux salers français.
Né le 15 juin à l'EARLde la Croix Mahieux (76), Hari poll est l'un des tous premiers produit de Joker.
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F. Alteroche
Quelques veaux de l’année issus d’IA et un jeune taureau d’1 an issu de génétique canadienne né de transplantation embryonnaire ont été présentés par les éleveurs adhérents au GIE Polled. Ces 28 élevages salers répartis sur l’ensemble du territoire français ont démarré le travail de sélection afin d’introduire le gène sans cornes en 2010.
Rien n’est encore totalement gagné, mais les premiers résultats sont encourageants. La plupart de ces éleveurs s’avouaient pour l’instant satisfaits par les premiers produits de Joker, un taureau homozygote pour le caractère sans cornes. Cet animal inscrit au livre généalogique de la race Salers britannique a été acheté en Grande-Bretagne il y a deux ans. Depuis, ses paillettes sont à la disposition des seuls adhérents de ce GIE et Joker est en parallèle utilisé en monte naturelle par roulement dans ces mêmes élevages.
« Pour la campagne de vêlages qui s’achève, il y aura environ 150 fils et filles de Joker nés sur nos exploitations, certainement beaucoup plus pour les vêlages à venir », expliquait Lionel Monier, éleveur dans le Cantal et fervent défenseur de ce projet. Conformément aux lois de l’hérédité pour un homozygote, tous les produits de Joker naissent sans cornes et le resteront une fois adultes avec en plus de cette caractéristique, une morphologie intéressante et un caractère placide, du moins pour l’instant.
Dans un premier temps, les adhérents de ce GIE n’ont pas prévu de diffuser ces animaux en dehors de leurs élevages. Ils entendent continuer à travailler avec leurs meilleures souches d’animaux cornus en les accouplant aux animaux sans cornes qu’ils ont à leur disposition. « Parallèlement aux paillettes de Joker et à ses premiers veaux, nous avons cinq jeunes taureaux de 15 mois nés dans nos élevages. Ils sont issus d’embryons canadiens de deux familles différentes. À partir de tous ces animaux, nous allons travailler en nous concertant pour introduire ce gène sur nos troupeaux tout en diversifiant les souches sur lesquelles ces animaux seront utilisés. »
Il s’agit d’accroître la variabilité génétique, tout en confortant la présence de ce gène dans ces 28 élevages. « Toujours dans cet objectif de diversifier la gamme des origines disponibles, nous avons récemment acheté en Suisse un taureau de 6 ans porteur de ces mêmes caractéristiques et homozygote comme Joker pour le caractère sans cornes. Il est inscrit au livre généalogique Salers Suisse, mais issu de croisement d’absorp- tion.»
Rien n’est encore totalement gagné, mais les premiers résultats sont encourageants. La plupart de ces éleveurs s’avouaient pour l’instant satisfaits par les premiers produits de Joker, un taureau homozygote pour le caractère sans cornes. Cet animal inscrit au livre généalogique de la race Salers britannique a été acheté en Grande-Bretagne il y a deux ans. Depuis, ses paillettes sont à la disposition des seuls adhérents de ce GIE et Joker est en parallèle utilisé en monte naturelle par roulement dans ces mêmes élevages.
« Pour la campagne de vêlages qui s’achève, il y aura environ 150 fils et filles de Joker nés sur nos exploitations, certainement beaucoup plus pour les vêlages à venir », expliquait Lionel Monier, éleveur dans le Cantal et fervent défenseur de ce projet. Conformément aux lois de l’hérédité pour un homozygote, tous les produits de Joker naissent sans cornes et le resteront une fois adultes avec en plus de cette caractéristique, une morphologie intéressante et un caractère placide, du moins pour l’instant.
Diversifier la gamme des origines disponibles
Dans un premier temps, les adhérents de ce GIE n’ont pas prévu de diffuser ces animaux en dehors de leurs élevages. Ils entendent continuer à travailler avec leurs meilleures souches d’animaux cornus en les accouplant aux animaux sans cornes qu’ils ont à leur disposition. « Parallèlement aux paillettes de Joker et à ses premiers veaux, nous avons cinq jeunes taureaux de 15 mois nés dans nos élevages. Ils sont issus d’embryons canadiens de deux familles différentes. À partir de tous ces animaux, nous allons travailler en nous concertant pour introduire ce gène sur nos troupeaux tout en diversifiant les souches sur lesquelles ces animaux seront utilisés. »
Il s’agit d’accroître la variabilité génétique, tout en confortant la présence de ce gène dans ces 28 élevages. « Toujours dans cet objectif de diversifier la gamme des origines disponibles, nous avons récemment acheté en Suisse un taureau de 6 ans porteur de ces mêmes caractéristiques et homozygote comme Joker pour le caractère sans cornes. Il est inscrit au livre généalogique Salers Suisse, mais issu de croisement d’absorp- tion.»