Génétique : témoignage d’un « apprenti » du Gie Charolais Leader 63
Vincent Barrier fait partie de la jeune génération du GIE charolais leader 63. La structure a joué un rôle important d’accompagnement dans son parcours et dans l’accomplissement de ses projets en termes de génétique.
Vincent Barrier fait partie de la jeune génération du GIE charolais leader 63. La structure a joué un rôle important d’accompagnement dans son parcours et dans l’accomplissement de ses projets en termes de génétique.
Vincent Barrier, installé sur la commune de Saint-Maigner dans le Puy-de-Dôme, illustre bien l’intégration des jeunes au sein de l’association d’éleveurs. Tombé dans la marmite du GIE à 14 ans, il a réalisé tous ses stages professionnels dans des élevages adhérents. En 2011, ce dernier s’installe en Gaec avec son père et se fixe comme but de faire vêler 85 mères inscrites. Il adhère alors à Bovins croissance, au Herd-Book charolais et au GIE. L’éleveur démarre avec l’achat de 15 vaches inscrites et dix ans plus tard, il atteint son objectif.
Sa motivation est triple : augmenter son potentiel génétique, se former auprès des meilleurs, et se faire connaître dans le milieu des sélectionneurs et auprès de futurs clients producteurs de viande.
Un travail récompensé lors des concours et des ventes
Conseillé par ses nouveaux "pairs", Vincent Barrier participe en 2013 à son premier concours charolais Prestige à Condat-en-Combraille avec deux animaux. Trois ans plus tard, il remporte son premier grand prix, celui de l’Ajec à Saint-Gervais-d’Auvergne avec Mistral, un fils d’Invictus. L’année 2018 marque sa première participation au National adulte à Poitiers où il finit premier de la section Mâle 18 mois avec Népal, un autre produit d’Invictus. Depuis, il est présent tous les ans aux nationaux de la race. « Le GIE m’a appris à créer des produits par l’optimisation des accouplements, le repérage des meilleurs sujets et leur préparation pour les évènements », indique Vincent.
Côté ventes, l’éleveur gagne également en notoriété en 2017, à Meillard dans l’Allier, où son taureau Nougaro, un fils de Lauréat GIE, décroche le Top Price. Aujourd’hui, il commercialise chaque année sept à huit veaux de 18 mois. « Vendre aux éleveurs locaux est ma priorité, les rubans et les plaques ne sont que la cerise sur le gâteau », confie l’exploitant.
Administrateur au GIE, Vincent Barrier apporte une vision nouvelle, mais complémentaire, de la sélection qui se traduit par des choix de taureaux différents. Le postulat d’origine, qui priorise les très bonnes mères avec du lait, reste le même. Mais les jeunes sont à la recherche davantage d’index et notamment vis-à-vis des facilités de naissances et de la précocité. « Nous nous situons dans la continuité des anciens tout en apportant de la modernité », résume-t-il.