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Assurance prairies : l’observatoire national de la pousse de l’herbe est lancé

L’observatoire national de la pousse de l’herbe produira des données qui visent à fiabiliser l’indice utilisé dans le cadre de l’assurance prairies. Ce dispositif est placé sous l’égide du ministère de l’Agriculture et repose sur un protocole scientifique strict.  

vaches charolaises au pré sécheresse
Un communiqué de Chambre d'agriculture France et l'Institut de l'Elevage annonce le 17 avril 24 le lancement officiel de l'Observatoire national de la pousse de l'herbe.
© S.Bourgeois - archives

En réponse aux problématiques remontées par la profession agricole quant à l'indice satellitaire habilité dans le cadre de l'assurance prairies, le ministère de l'agriculture a décidé de mettre en place un observatoire national de la pousse de l'herbe

Celui-ci a pour objectif de produire des données issues du terrain du 1er février au 31 octobre, afin de fiabiliser l'indice existant dans la diversité des situations pédoclimatiques du territoire, et ainsi favoriser une mise en oeuvre opérationnelle de l'assurance récolte.  

Certification par un organisme externe

L'observatoire est copiloté par Chambres d'agriculture France et l'Institut de l'Elevage. "Ce réseau devrait prochainement être étendu aux régions fourragères non couvertes", indique le communiqué de presse conjoint de ces deux organismes en date du 17 avril, qui appuient l'importance d'élargir ce dispositif notamment dans l'arc méditerranéen. Il sera déployé à terme dans 350 exploitations de 70 régions fourragères. 

Lire aussi : Assurance prairies : l'indice Airbus doit encore convaincre

"Un protocole scientifique strict, homogène sur l'ensemble du territoire, dont l'application sera certifiée par un organisme externe", encadre ces mesures de la pousse de l'herbe. Les agents des chambres d'agriculture et de leurs partenaires seront spécialement formés. Les mesures sur prairies pâturées seront réalisées tous les dix jours à l'aide d'un herbomètre connecté.

Lire aussi : Assurance prairies : quand et comment désigner l’interlocuteur unique agréé

 

 

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